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NEWS: Tavi Gevinson + Jane Pratt = une nouvelle version du magazine Sassy!

Mise en contexte: Tavi Gevinson, c’est le jeune cerveau à lunettes et aux cheveux pastels derrière le blog Style Rookie. Jane Pratt, c’est la fondatrice et éditrice des défunts magazines Sassy et Jane.

Donc, bonne nouvelle: Tavi a annoncé qu’elle s’associait avec Jane Pratt afin de créer un nouveau magazine original pour adolescentes, dans l’esprit de Sassy. Voici la description dans les mots de Tavi: « Something that will use Sassy as a point of reference for the whole teen-magazine-that-doesn’t-suck thing, and something in which Jane Pratt will take part, but something that is not trying to recreate the other something a bunch of us love and don’t want to see copied.»


Ici, je prends un moment pour exprimer à quel point Sassy est presque un rêve de magazine tellement il est génial. Ok, j’admets que j’ai un faible pour les magazines d’ados et que j’achète encore le Teen Vogue ( Quoi! Au moins il n’y a pas d’articles sur les rides et les régimes!) J’étais aussi une fan fidèle abonnée aux Filles d’aujourd’hui pendant plusieurs années.

Mais Sassy, c’est le top du top pour une fille comme moi. Je n’ai jamais tenu d’exemplaires du magazine dans mes mains, mais j’ai lu le livre How Sassy Changed My Life: A Love Letter to the Greatest Teen Magazine of All Time par Kara Jesella and Marisa Meltzer. Oui, je suis une nostalgique des années 90. J’aurais aimé être une rebelle du secondaire dans la période grunge: au lieu de ça, j’ai enduré la fin des années 90 avec en prime l’arrivée de l’an 2000 et de la mode du crayon blanc pour les yeux et des chandails-bédaine en minou.

Sassy, c’était comme la grande soeur de rêve, un peu bad et rock n roll. C’était la promotion de bands comme Sonic Youth, Hole, Bikini Kill et l’expression d’idées féministes, pro-choix, DIY, girl power. C’était Chloe Sevigny qui a été une stagiaire au magazine. C’était des titres d’articles comme: «Can anyone on 90210 act? We ask an expert», «Understanding the daddy love-hate vibe», «Israeli and Palestinian teens tell why the peace talks won’t work». Et surtout, ça donnait espoir qu’il y avait une vie après les niaiseries du secondaire. Que cette vie, c’était plus que de se demander si «chéri» nous trompe et si on a la bonne couleur de rouge à lèvres.

Bon, assez parlé. Je m’en vais travailler sur ma soumission de projet pour le nouveau magazine de Tavi et Jane Pratt

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