Son petit look: Melissa Maya Falkenberg

Je voulais faire quelque chose de différent cette semaine avec la chronique. Je voulais mettre une personne de plus de 20 ans avec un style plus particulier, moins ‘je-porte-ce-qui-est-à -la-mode-en-ce-moment’. Plusieurs personnes m’avaient proposé de prendre Mélissa Maya; parce qu’elle est sweet, parce qu’elle a un style bien à elle, parce qu’elle a des choses à dire, parce qu’elle est différente, parce qu’elle a un bon coeur… Alors,why not?

J’ai commencé à connaitre la voix de Melissa Maya grâce à son émission de radio Folk toi, folk moi. J’aimais l’émission et je l’écoutais le plus souvent possible. Puis, j’ai aussi découvert le visage de Mélissa (en gros sur la rue Sainte-Catherine en plus… au studio de VOX). Puis, je l’ai rencontrée en chair et en os (à BreastYourself) et je peux confirmer qu’elle est adorable et pleine de projets.

Ah oui! Un détail intéressant: elle est la nouvelle maman… d‘un nouveau studio d’enregistrement!

1. A/S/V?
28, mademoiselle, Montréal

Mademoiselle : titre donné aux femmes nobles non titrées. J’ai lu ça sur Antidote récemment. C’est beau, han? Chaque femme est une «mademoiselle».

2. Occupation?

Animatrice/reporter et nouvellement maman d’un petit studio d’enregistrement/boîte de production qui s’appelle Home Sweet Home.

3. Ton icône de style?
Je pense ce sont plutôt plein de gens et plein de choses qui m’inspirent. Les beaux suits que les musiciens honky tonk portaient dans les années 40, la p’tite coupe de cheveux trop cute de Natalie Portman dans Le Professionnel, mon amie Nadine qui va à la Semaine de la Mode avec sa tuque des Expos… Ah, et maudit que Bob Dylan avait de la gueule en 66!

4. Ta tendance préférée en ce moment?

OK, je l’avoue, ce sont les jeggings. Ça ne fitte pas vraiment avec ce que je viens de dire, mais j’en mets pareil. Levi’s peut aller se rhabiller, vive le confort!

5. Ce qui t’énerve le plus en mode?
Les gens qui se prennent trop au sérieux. Tsé, c’est pas grave d’aller au dépanneur en pyjama. Et tu ne t »habilles pas en princesse pour aller à la cabane à sucre. On entend souvent dire, pour la télé par exemple, que tout doit être IMPECCABLE. Je trouve ça dommage. Parce que l’abandon, ça a aussi du charme et du «caractère».

6. Ta boutique favorite?
À Montréal, j’aime beaucoup Lustre (4068, boulevard Saint-Laurent). La proprio, Yasmine Wasfy, une jeune designer d’origine Égyptienne, a vraiment l’oeil pour le joli.

Sinon, j’aime beaucoup acheter en voyage. Quand ce n’est pas planifié. À la boutique d’un musée, par exemple, ou au magasin pas-de-nom d’un village nowhere.

7. Ta boutique en ligne favorite?
J’ai essayé ça une fois, je voulais un t-shirt de Elliott Smith. Trop large, trop court, tissu cheap! Disons que ce n’était pas le colis du siècle. Comme pour la musique, on dirait que j’ai besoin de voir et de toucher les choses avant de me les approprier.

8. Ta chanson favorite en ce moment?
Tout le nouvel album de Katie Moore, l’une des plus belles voix féminines de Montréal. Je découvre aussi Diane Robert (née Diane Fradette). Je pense sérieusement qu’elle est notre Patsy Cline québécoise.

9. Un bar dans lequel on risque de te croiser?
Le Wheel Club sur Cavendish. Tous les lundis soirs depuis 45 ans, il y a un Hillbilly Night. Ça me rappelle Nashville.

10. Ton blogue préféré?
Sur Twitter, tout le monde connait Patrick Dion. Il fait souvent des jeux de mots (des fois douteux), il nous fait rire. Mais ce gars-là a une grande âme. Il est sensible aux autres, il a le don de les mettre en valeur. Ça me touche. Il ne se prend pas pour un autre. C’est l’un des pushers de liens les plus vrais que je connaisse. On le découvre encore mieux sur son blogue.

Si vous aimez l’histoire de la musique, je vous suggère Patrimoine PQ. Tous les bijoux que vous allez trouver sur une pelletée d’artistes oubliés des années 60 et 70! Le travail de Sébastien Desrosiers (le blogueur) est essentiel.