Carolane s’est prise pour Jean-Luc Brassard l’espace d’un avant-midi à l’usine LAVO.

Des fois, je me dis que j’ai raté ma vie (j’exagère). Me semble que je retournerais quelques années en arrière parler à la petite Carolane du secondaire pour lui vanter les cours de chimie, de mathématiques et tout ce qui aurait pu m’amener à devenir ingénieure. Ça peut paraître drôle, mais j’aime tellement savoir comment les choses sont faites! Mais bon, ce n’est pas parce que tu aimes le pain que tu deviens boulangère. En étudiant en gestion industrielle, je me suis quand même trouvé un bon entre-deux : je vais pouvoir me trouver une job avec laquelle je vais côtoyer des usines de production, pis je vais être heureuse, entourée de machines jusqu’à la fin des temps. 

Quand j’ai reçu l’invitation pour une visite guidée de l’usine de production de l’entreprise québécoise Lavo, propriétaire de plein de bonnes marques comme La Parisienne, Hertel et Old Dutch, j’étais excitée comme un gitan au salon de la caravane (désolé pour le mauvais goût, mais cette expression est très fièrement empruntée à mon copain).

Je me suis même prise pour Jean-Luc Brassard et j’ai fait un vidéo Instagram des différentes étapes de la production. Tout au long de la visite, je m’amusais à name dropper les notions que j’ai apprises dans mes cours de Gestion de la production. Je faisais ma fraîche en me rafraîchissant la mémoire, une semaine avant la rentrée. 

Le plus le fun a été de suivre les étapes en laboratoire pour faire notre propre savon. Comme ma mémoire est digne de celle d’un poisson rouge, je ne pourrais pas vous énumérer tous les ingrédients, mais je peux au moins vous montrer des photos de ce savoureux moment. 

J’ai pu apprendre plein de choses sur la conception du savon qui sert à laver les vêtements. De la complexité de la recette aux choix que la compagnie fait pour que les produits soient le moins nocifs pour les vêtements et pour l’environnement. Ce que j’aime le plus, c’est que Lavo ne lésine pas sur les choix écologiques : la conception des bouteilles avec une partie de matières recyclées, la réduction des déchets, l’analyse du cycle du produit, la concentration du détersif pour diminuer l’emballage, la biodégradabilité… Mais surtout, la production est faite à Montréal, ce qui rend le tout LOCAL! 

FOUMALADE!

Je suis sortie de ma visite bien contente, avec un échantillon des nouveaux produits La Parisienne Oxy. Pour l’avoir testé sur les cache-couches tachés de caca moutarde de mon être humain/usine à caca, je peux vous dire que le pouvoir détachant est vraiment là. 

Ça fait de moi une maman ET une étudiante bien contente!