5 raisons pourquoi la fièvre de l'entrainement gosse vraiment

C’est tu moi ou la nouvelle mode est au surentrainement? Je pensais qu’on avait milité contre l’omniprésence de la maigreur dans notre société. Je croyais qu’on s’était insurgé contre les mannequins anorexiques qui nous servaient d’idéaux corporels. Et puis maintenant, on a maquillé le bobo en lui mettant des muscles et en scandant « strong is the new skinny ». Ugh.

Disclaimer : je m’entraine quelques fois par semaine, pour être en forme et bien dans ma peau. Je suis pro activités physiques, MAIS je suis juste contre la folie du surentrainement et des gens qui se rendent malades à trop pousser de la fonte.

En plus d’envoyer un mauvais message aux jeunes, voici 5 raisons pourquoi le surentrainement me gosse vraiment sur Internet :

1. Dans la vie, j’aime vraiment manger. C’est la faute au petit chum : il est cuisinier! Alors tes photos de lunchs plates poulet-broco, ça me donne un peu envie de pleurer. L’équilibre, c’est de manger de tout, même des glucides (miaaaaam des glucides)!

2. Il existe des règles non écrites sur Facebook. Par exemple, tu as le droit de te tagger à Osheaga (mais juste un fois huhu), mais pas quand tu vas au gym. C’est quoi, mon like va te motiver à lever plus aujourd’hui?

3. L’existence d’une page Health and Fitness sur Pinterest me gosse vraiment. Pire, c’est la pollution par les quotes de motivation qui me fait ca-po-ter.

4. T’as une tablette de Caramilk sur le ventre? T’as des pipes plus gros que ma tête? Génial. Mais ne sens pas le besoin de les photographier et de me les partager sur Instagram TOUS LES JOURS.

5. On sait reconnaitre les chix de fitness à leur outfit. C’est vrai, elles vont courir avec un short Lululemon, juste une sport-bra pis des souliers assortis. Je vous propose donc des petits kits pour éviter de faire « je-suis-une-folle-de-l’entrainement ».