Fait vécu : quoi faire lorsqu'on quitte son emploi dans un moment très YOLO

Aujourd’hui, j’ose ouvrir une petite fenêtre de ma vie sur les Internets. Je me dis que ce que j’ai vécu pourrait servir à quelqu’un et je vais essayer de vous livrer ça en toute humilité.

Au mois de septembre dernier, j’ai dû quitter mon emploi pour cause de non-bonheur. BOUM. Pourquoi? Parce que la vie est trop courte, parce que YOLO, parce que je mérite d’être bien où je travaille, parce que j’ai pas étudié 7 ans à l’université pour finir dans une job que je n’aime pas.

Les circonstances ont fait en sorte que tout s’est fait à l’amiable. J’ai été capable de rester professionnelle. Si jamais vous passez par là (et que les circonstances le permettent), gardez ça en tête parce que c’est bon pour votre karma (et vos références).

J’ai vécu beaucoup de stress. J’ai douté de ma valeur, de mes capacités, de mon talent, de ma persévérance, de mon choix de carrière, de tout. J’aurais aimé aller chercher de l’aide, mais quand t’es sur le bord de l’assurance emploi, c'est pas une dépense facile à faire. Je remercie mes proches d'avoir joué au thérapeute pour gratis.

Vous avez compris que j’ai fait ça sans avoir de plan B? BEN OUI. Je savais que si je restais au même endroit, j’allais me taper une dépression ou pire. Tout le monde me disait que j’étais courageuse, mais je voyais plutôt ça comme de la survie.

Ça fait que là, je me suis retrouvée à chercher une job en communications au mois de novembre sans avoir de contacts qui puissent vraiment m’aider. Chaque fois que quelqu’un me posait une question sur ma situation, j’étais comme « I'M ON IT, NO BIGGIE. »

Mais j'étais constamment sur le bord du breakdown.

Éventuellement, j’ai trouvé un poste temporaire au travail de ma mère. Avant tout ça, j’avais peur des contrats temporaires, mais maintenant je me dis que c’est toujours bien mieux que d’être sur l’assurance-emploi à 55 % de ton salaire, tsé.

Bref, à l’aube de la trentaine, je suis contente d’avoir passé à travers cette épreuve-là. Je ne suis pas encore exactement arrivée à destination, mais je suis en chemin. Tout ne peut pas être toujours comme on le voudrait, c’est la vie. C'est de même.

Ça aide toujours de savoir qu’on n’est pas seule. TPL m’a aussi beaucoup aidée. J'ai commencé à écrire sur le site au moment de ma démission, et le boost d'égo qui a suivi ma sélection a définitivement aidé. Ha.

Quels sont vos ressources/moyens pour passer à travers ce genre d’épreuves?