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Generation Like : la réalité des ados d’aujourd’hui par une ado d’aujourd’hui (oui, oui)!

Dernièrement, Catherine Boissy, m’a conseillé un documentaire vraiment pas pire : Generation Like peint le portrait de ce que sont  devenus les ados/enfants de nos jours, avec la folie des médias sociaux. Tsé, c’est quelque chose qu’on sait déjà, mais là, c’est comme si on nous mettait la lampe dans face et qu’on allait vraiment au fond du sujet.

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Pour regarder le documentaire, c'est ICI

Nous sommes devenus des machines à like. Maintenant, c’est presque un automatisme de se demander « combien de likes j’ai eus sur ma photo de profil? »
« Combien de vues sur ma dernière vidéos Youtube? », et… moi-même de me dire
« Combien de vues et de partages sur mon dernier article? ». C’est ça qui nous définit, désormais. You are what you like. C’est comme si on était en quête d’attention, tout le temps, constamment.


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Dans le documentaire, on rencontre plusieurs personnalités du web aux États-Unis, comme Tyler Oakley. Je suivais déjà ce youtuber avant le visionnement, mais je n’avais jamais vu à quel point ce gars-là est dirigé par une armée de commanditaires.
 

Plus t’es populaire, plus c’est inévitable : les compagnies te veulent pour faire de l’argent. Je connais beaucoup de Beauty Gurus sur Youtube (du Québec et certaines sont très jeunes) qui sont commandités par des compagnies de vêtements, de rallonges pour cheveux, de maquillage, etc. et qui doivent en parler dans leurs vidéos, en bonnes esclaves des commanditaires.

Generation Like faisait une comparaison de cette réalité avec le film Hunger Games et les fameux sponsors, ainsi que toute l’équipe qui dirige les combattants dans l’arène. Je n’avais pas pensé à cette façon de voir les choses, mais je me rends compte qu’elle est vraiment véridique.

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Et les Fan Page semblent inoffensives, mais derrière tout ça, il y a des centaines de compagnies qui prennent en note ce qu’on aime et nous envoient des publicités reliées à ça. Genre, il n’y a pas si longtemps, je faisais des recherches sur Google pour une robe de bal et maintenant Facebook m’ensevelit sous une pile de suggestions de pages où l’on vend des robes.

Ce qu’il y a à faire pour rétablir la situation?

Je ne vous dirai pas de supprimer vos comptes Facebook, twitter, tumblr, Pinterest (moi-même j’en serais incapable…), mais juste de faire attention à ce qu’on post. C’est correct de se garder un p’tit jardin secret pis d’aimer One Direction, Vampire Diaries pis les dinosaures sans le tweeter sans cesse pour attirer l’œil des publicitaires.

Je crois que nous n’avons pas assez conscience de tout ce que l’on publie sur les réseaux sociaux et des conséquences qui viennent avec. Être famous, ça ne veut pas dire grand-chose, au fond… Ça ne sert à rien de vouloir entrer dans le moule à tout prix.

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