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Les bottes de randonnée : les choisir, les comprendre, les aimer
Crédit: DreamWorks

Cette semaine, je suis entrée pour la première fois à La Cordée, où les participants au Challenge SRC (ma page ICI) ont un sympathique rabais. J’ai décidé de commencer mon initiation au plein air avec le magasinage de bottes de randonnée, parce que dans un trek, on se pousse… in boots (huhuhu).
 

Grâce au joli et compétent Arnaud, j’ai trouvé chaussure à mon pied (Ha !). ET je peux vous livrer tous les secrets d’un choix réussi.
 
Avant l’essayage 
 
Évaluer la rigidité de la semelle 
Plus la distance à parcourir et le poids à transporter sont importants, plus la semelle doit être rigide. Sinon, allô la douleur et les blessures. Les étiquettes de certains modèles portent un indice de rigidité, mais quoi de mieux que de plier les bottes soi-même, like a boss?
 
Vérifier la composition de la doublure
Cuir ou Gore-tex, telle est la question! Le cuir est plus confo, mais prend l’eau et sèche lentement. Le Gore-tex, lui, est imperméable, mais donne chaud. Dans le cas du Kili, avec la neige en hauteur, le Gore-tex gagne x1000. Comme le dit le proverbe, qui sue des pieds en bas, au sommet ne squishe-squishera pas.
 
Pendant l’essayage 
 
Avoir les pieds fatigués
Vaut mieux essayer les bottes après avoir beaucoup marché/couru/dansé la polka. L’afflux sanguin qui gonfle les pieds donne une sensation plus réaliste. Ça évite les mauvaises surprises après 4 heures sur les sentiers.
 
Faire un laçage efficace
Le talon et la cheville doivent être bien sanglés. Arnaud m’a enseigné sa botte secrète (#findesjokesdebottes) :
  
 

Ne pas lésiner sur les tests de confort
Il faut être sûre d’être certaine d’être top à l’aise, donc s’assurer que la botte ne comprime le pied nulle part. Ça se fait en trois temps : avant de se lever, une fois debout, puis en marchant sur le plat.
Si ça semble OK, on passe au dénivelé. (OUI ! Il y a des SIMULATEURS DE DÉNIVELÉ dans les boutiques de plein air!) Le talon ne doit pas bouger plus que d’un centimètre en montée, et les orteils ne pas toucher au bout de la botte en descente. Autrement, il y a ingrédients à ampoules.
 
Et voilà les bottes parfaites!
Après trois essayages, le verdict est tombé : mes amies du Kili seront les Mauria, fabriquées (en Allemagne, weee) par Lowa.
 

Crédit photo : www.lowa.de
 
Je les adore! Elles conviennent à la forme de mes pieds; pas très larges, mais vraiment hauts. Et elles ne sont pas laides pantoute. Il n'y a pas de mélange bizarre de textures ou de couleurs qui impliquent du fluo. Le prix (350 $ avant taxes) fait un peu mal, mais il ne faut pas s’attendre à payer moins pour des bottes de trek.
 
Des modèles quand même cute existent aussi pour les marches moins longues, comme les Mattertal Echo de Merrell, pour l’aventure du quotidien (La Cordée, ICI)…
… ou les Renegade Pro de Lowa (avec des lacets roses, t’sais), pour les randos de quelques jours (La Cordée, ICI).

Avez-vous d'autres trucs de magasinage? Quelle est votre marque fétiche?
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