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Cinderella Garbage : des bijoux recyclés dignes d’un conte de fée!
Crédit: facebook.com/Cinderellagarbage/photo
J’ai toujours un peu trop trippé sur les contes de fée. J’aimerais don' porter une robe fluffy et danser avec des souliers de verre. Même si mon quotidien n’est pas aussi glamour, les créations de Cinderella Garbage me font croire que mon rêve est possible!

La marque offre des bijoux classiques, intemporels, féminins et un peu badass. Entre Cinderella Garbage et moi, c’est une histoire d’amour comme dans les films… (et on va vivre heureux jusqu'à la fin des temps.)

Voici un résumé de mon entretien avec les filles derrière le projet, Kimberlee et Gabrielle!
 

Crédit photo : cinderellagarbage.com
 
Présentez-vous aux lecteurs et lectrices de TPL.
Nous sommes les co-fondatrices de Cinderella Garbage, Kimberlee Clarke et Gabrielle Thérien. Nous sommes toutes les deux issues du domaine des arts visuels, mais nous avons quelque peu dévié de notre parcours!
 
Les créations Cinderella Garbage, c’est quoi exactement? 
Les créations Cinderella Garbage sont le mariage d’une réflexion artistique et éco-responsable, mais principalement d’un désir de révolutionner le monde de la mode et des produits de luxe. Les déchets sont une ressource riche et quasi-inépuisable que peu de compagnies tentent de s’approprier, sauf de manière traditionnelle. Ces derniers se retrouvent incinérés, ou enfouis sans que l'on se soucie véritablement des conséquences futures. Pour plusieurs raisons, Cinderella Garbage souhaite promouvoir une gestion des déchets durable, qui soit la moins polluante possible, c'est-à-dire en valorisant les déchets à des fins artistiques. Tout ça dans le but de produire un objet esthétiquement formidable. Selon nous, c'est le futur.
 

Comment votre projet a-t-il pris forme? 
À la base, notre idée première était de développer un projet de sculpture, en rapport avec la mode et la société de consommation. Nous avons fait de la recherche pour trouver un moyen de mouler et sculpter la matière, mais sans succès. La matière est très capricieuse à travailler, et surtout à grande échelle. Lorsqu'elle termine sa transformation et sort de la machine sous forme de lave, elle refroidit à température ambiante, et si le refroidissement n’est pas contrôlé, des bulles d’air et des tensions se créent. Sculpter la matière devient un véritable jeu de hasard où chaque pièce a le potentiel de se désagréger devant nos yeux. Face à ces embûches, notre projet s’est tranquillement transformé. Après de nombreux tests, nous avons réalisé que sculpter des pièces était seulement envisageable en très petite quantité, et c’est à ce moment-là que l’idée de faire des bijoux est née. 
 
Travaillez-vous seules ou en équipe?
Le travail d’équipe est primordial. Nous avons chacune nos forces et nos faiblesses et nos personnalités sont assez complémentaires. Par exemple, je suis assez fonceuse et déterminé, tandis que Gabrielle est réaliste et réfléchie. Nous travaillons constamment côte à côte et l’identité de CG est la somme de nos deux personnalités.  Nous décidons de tout en équipe et travaillons avec trois merveilleuses finissantes de l’École de joaillerie de Montréal : Oriane, Lauriane et Sabine.

  Crédit photo : cinderellagarbage.com
 

Quelles sont vos petites habitudes matinales?
Kim : J’aime m’entrainer le matin. C’est mon petit moment pour remettre mon cerveau à zéro pour bien commencer ma journée. Je bois du thé Genmaicha tous les matins, mais je dois avouer que je résiste rarement à un café latte en marchant vers le métro.  En arrivant au bureau, je mets tout d’abord en ordre les tâches à faire au courant de la journée et ensuite je réponds à mes courriels.

Gab : Je commence par me faire un café dans ma tasse préférée, que ma partenaire m'a offerte pour célébrer notre premier salon! Ensuite, je prends mes courriels, tout en écoutant les bonhommes avec mon garçon de presque 3 ans. Après, on se prépare et on part pour la garderie. On adore les tempêtes de neige, surtout quand on peut faire le trajet en traineau. J'ai la chance de pouvoir tout faire à pied. 
 
Quel est votre rêve le plus fou concernant votre carrière? 
Ça s’applique plus ou moins à notre carrière, mais plutôt à notre entreprise. Nous rêvons qu’un jour, CG devienne une compagnie pionnière en terme de création écologique et éthique. L'une de nos idées les plus folles est de développer une fondation pour défendre l’environnement et les femmes.
 
Où peut-on se procurer vos créations?
Nos produits sont disponibles sur notre boutique en ligne. Nous prenons des rendez-vous à l’atelier pour tout client qui désire nous visiter et voir notre processus de fabrication. Nos produits se trouvent également à la boutique Bodybag by Jude sur la rue St-Viateur et la boutique Riley à Saint-Sauveur.

Nous sommes aussi très heureuses de participer à l’événement L’Estival qui célèbrera les 15 ans du Nightlife, le 10 mai prochain. Nous y présenterons de nouvelles pièces, ainsi qu’à la Virée des Ateliers les 8, 9, 10 et 11 mai prochains.

Crédit photo : cinderellagarbage.com
 

Quel est le morceau indispensable parmi vos collections?
Pour ma part (Kim), je porte mes boucles d’oreilles cœur tous les jours. Ce sont des cœurs à l’envers et elles sont très significatives pour moi. Cette collection a été conçue pour que les cœurs « regardent » la personne qui les porte, ce qui me rappelle de m'aimer comme je suis.

Pour Gabrielle, c’est le collier classique de 0.5 carat. Elle le porte tous les jours et elle dort avec. C’est un collier simple et délicat; c'est son petit porte-bonheur.
 
Et pour terminer, si vous aviez à habiller une star (morte ou vivante), qui voudriez-vous que ce soit?
Tout d’abord, Ellen Page parce qu’elle est simple, belle, élégante mais garçonne, et canadienne! Karen O, des Yeah Yeah Yeahs, parce qu’on veut toutes être des Karen O!
Frida Kahlo, figure historique tellement sensible et forte à la fois. Elle avait un style unique et un esprit libre. Mata Hari qui était toute une star au début du 20e siècle. C’était une femme fatale et une féministe avant son temps, condamnée pour espionnage et exécutée. Au moment de son exécution, elle a refusé qu'on lui cache le visage et elle a envoyé un baiser soufflé en souriant aux douze hommes du peloton.

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