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Qui a dit que les sirènes n’existaient pas ? Surprise, ladies.
Crédit: Iwase Yoshiyuki

C’est un peu un genre de rêve collectif, résultant d’un visionnage excessif de The Little Mermaid (le 1, pas le 2), que de vouloir être une sirène chez près de 99.889 % du sexe féminin. Préférer le prince Éric au mystère de l’onde amère, à la liberté ainsi qu’à ses confrères musclés ? N’IMPORTE QUOI.
 


Ariel en plein déni. Source : Tumblr

 
L’été, l’appel se fait de plus en plus pressant. On a envie d’avoir les cheveux longs, on s’achète du Beach Spray qui ne fonctionne pas et on culpabilise devant nos dix maillots de bain qui nous boudent v’là le fond du tiroir. On ferme les yeux du fond de notre piscine chlorée et on s’imagine au milieu du pacifique, un banc de poissons nous frôlant du bout de leurs nageoires et notre escalier en plastique en guise de rocher exotique.
 


Rêve versus réalité … c'est un peu moins cute que ça. Source : Tumblr.

 
SURPRISE, ladies : les sirènes existent bel et bien. Ou existaient, plutôt. Dans les années cinquante, un photographe du nom de Iwase Yoshiyuki a capturé le métier de ces Japonaises dont le quotidien ressemblait de près à celui de nos créatures marines préf’. Surnommées les amas (« femmes de la mer »), elles parcouraient les océans en apnée à la recherche d’huîtres, d’algues et de perles. Badass, vous dites ?
 
Y’a de quoi faire rêver :
 

Source : Konbini.

 

Source : Konbini.

 

Source : Konbini.

 

Source : Konbini

 
Yoshiyuki disait les apprécier pour leur beauté primitive. Malheureusement, elles sont passées de 70 000 à  20 000 en moins d’un demi-siècle, vu l’état actuel des fonds marins. Nooooon!
 
En l’honneur de ces sirènes disparues, je leur ai imaginé un outfit qui pourrait leur plaire aujourd’hui. Quelque chose d’un peu plus urbain … et de sec, aussi. Un clin d’œil (humoristique) à ces années de mélusines et de dévotion.
 

Source : Polyvore.

 
Bon, ce ne sont peut-être pas de vraies sirènes, mais elles méritent tout notre respect et la fantaisie du terme.
 
Après tout, près de 95 % des zones très profondes restent inexplorées… squeeeeee !

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