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Vivre dans la nuit, c’est d’même que j’veux faire ça : la vie quand on travaille de nuit
Crédit: Instagram @JosianeS

Depuis trois ans, je travaille dans la salle de nouvelles d'une chaîne d'information en continu. Avoir la broue dans l'toupet, c'est mon quotidien, mais ça me permet surtout de travailler dans un environnement stimulant avec des collègues absolument formidables. Par contre, c'est aussi devoir m'adapter à un horaire de travail atypique : soir, nuit et week-end, ce qui a ses bons et ses mauvais côtés. 

Remarquez que bien des métiers font en sorte qu'il faut avoir des employés around the clock : policiers, infirmières, travailleurs de la construction, commis au dépanneur, centre d'appels…
 

Songe d'une nuit d'été

Voilà que moi, la fille qui a besoin de 10 heures de sommeil par nuit, je me retrouve on and off depuis un an à devoir me pointer au boulot à 3 h du matin. Un cadran qui sonne, c'est rarement plaisant, mais au beau milieu de la nuit à 2 h, c'est la chose la plus agressante au monde. Quand je vois mes collègues qui font cette vie depuis 5 ou 10 ans, souvent avec une famille et qui en plus trouvent le moyen de s'entraîner comme des machines, je me sens un peu moumoune de ne pas mieux tolérer cet horaire. Mais chaque corps est différent et le mien, pour tout plein de raisons, a besoin de dormir la nuit. 


Source : funnyjunk.com
 

Il y a toutefois des bons côtés. Commencer tôt veut aussi dire finir tôt, ce qui est vraiment très agréable. Je profite du soleil, je n'ai pas à caller malade pour aller chez le dentiste et la coiffeuse a toujours de la place la semaine à 14 h. Ce que je trouve plus difficile, outre la sensation de jet lag, c'est que je n'ai plus aucune vie sociale étant donné que je me couche super tôt, parce que je hello, j'suis debout depuis 2 h du matin. En plus, rares sont les gens qui sont libres le mercredi après-midi pour socialiser. 

Voici quand même quelques trucs que j'essaie de suivre pour être fonctionnelle le plus en forme possible quand je dois me lever bien avant l'heure des poules : 
 


Source : lit-up review
  • Pour snoozer au moins un coup, je prépare mon linge, ma sacoche et mon lunch la veille. Je prends aussi ma douche avant d'aller au lit.
  • C'est aussi un bon moment pour apprendre à « s'aimer au naturel ». Me maquiller est devenu très secondaire depuis que je dois choisir entre mon mascara et mon oreiller.
  • ​Le shampoing sec, c'est la vie. La BB crème aussi.
  • Pour un petit boost vitaminé, je me fais un smoothie eau de coco, fruits congelés et kale frais. J'en profite tant que mes voisins ne se plaignent pas de mon blender nocturne. Mon smoothie me permet de patienter quelques heures avant de déjeuner et ainsi mieux contrôler les calories que j'ingurgite pendant la journée. C'est très facile de se retrouver à manger un repas de plus par jour quand la journée commence si tôt, trust me.
  • La sieste est essentielle, mais peut aussi gâcher la journée. Comme je ne veux pas mettre de cadran parce que je refuse de me faire réveiller ainsi deux fois par jour, ma petite sieste dure parfois cinq heures. 
  • Prendre l'air!
  • Bouger! J'avoue que je ne suis plus capable de suivre la cadence d'entraînement que j'avais il n'y a pas si longtemps, mais la natation me fait un bien incroyable. Je fais du cardio au gym ou je me promène en vélo. Le yoga et le pilates, c'est aussi génial pour étirer les muscles et les tonifier. En plus, ça détend.  
  • Écouter son corps! Des fois, j'ai un regain d'énergie à 20 h le soir et je vais au gym. Des fois je me couche à 17 h. D'autres préfèrent avoir une routine réglée au quart de tour. L'important c'est de récupérer quand on peut. Sporadiquement, j'ai besoin de l'aide d'un somnifère acheté en vente libre. Consultez au préalable votre pharmacien ou votre médecin si c'est une avenue que vous envisagez.

Et vous, trouvez-vous difficile de travailler la nuit? Est-ce un quart de travail que vous feriez? Quelle est votre routine quand votre emploi l'oblige? 

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