Avoir 17 ans en 1987 ou en 2014, même combat.

La semaine dernière, je suis allée au cinéma (toute seule, une première!) vraiment énervée parce que j’allais visionner 1987 de Ricardo Trogi, aka, la suite de 1981, aka j’ai trippé sur le premier film alors le deuxième est mieux de ne pas me décevoir.
 

Quand 1981 est sortie en salle en 2009, j’avais à peu près le même âge que le jeune Ricardo du film : je terminais ma sixième année. Maintenant, en 2014, je me retrouve encore une fois à la même étape de ma vie que le personnage principal : je termine mon secondaire.

Mon verdict ? C’est fou à quel point on se retrouve dans l’histoire de Ricardo! Que ce soit en 1987 ou en 2014, au fond, les préoccupations sont les mêmes. Faire l’amour,  entrer dans un bar, passer du temps avec ses amis, les premières jobs, les premiers échecs aussi,  tout ça arrive souvent vers 17 ans. Tout le monde, les plus vieux comme les plus jeunes peuvent s'y reconnaître.

Crédit photo : ici.radio-canada.ca

En plus, 17 ans, c’est vraiment l’âge merdique. On ne peut rien faire comme des adultes mais on nous demande quand même de choisir ce que l’on veut faire pour le restant de nos jours. Et ça, Trogi l’a vraiment bien illustré.

Même si mon dernier été avant le cégep est beaucoup pas mal  moins wild que Ricardo, je me sens concernée par le film. On dirait aussi que le fait que la grande majorité de l’histoire soit inspirée de faits vécus rend la chose encore plus sympathique et rassembleuse.

C’est certain que ce n’est pas le film qui fait réfléchir sur la vie, mais ça fait sourire. En plus, il faut encourager le cinéma québécois!  

Évidemment, je ne pouvais pas m’empêcher de scruter le look des acteurs/actrices inspiré des années 80.  Je me suis rendue compte qu’il  commence à y avoir pas mal de trucs empruntés à la mode de cette époque dans nos garde-robes d’aujourd’hui. Voici donc mon inspiration!