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Dis-moi quelle omelette tu manges et je te dirai qui tu es!

La semaine passée, Josiane m’a demandé si je voulais remplir un test en ligne sur la cuisine pour les besoins du blogue. Accro des questionnaires de personnalité, je ne me suis pas fait prier pour me rendre sur la page dudit test.
 
Je me suis fait accueillir par cette image énigmatique :

Crédit photo : Astuces du chef

 
« Dis-moi quelle omelette tu manges et je te dirai qui tu es. »

Ok. J’espère qu’il y a l’option d’une omelette au tofu, sinon je ferai aller mon imagination pour les besoins de la cause. Bon, première question…
 
Test : Selon vous, d’où proviennent les œufs que vous utilisez dans votre omelette?

Audrey : Facile! À moins d’être dans un des rares élevages où les poules sont vraiment en liberté, la plupart des poules sont gardées dans des cages. C'est sûrement le cas des oeufs que j'ai pris au supermarché… je pense.

Test :
 

Audrey : OK, peut-être que j’aurai plus de chance du côté des produits laitiers.
 
T : Selon vous, d’où provient le lait utilisé pour concocter votre omelette?

A : Hum… d’une étable?

T :

 

A : Mais qu’est-ce qui se passe? Pourquoi est-ce que je suis si mauvaise à ce test?
 
La vérité, c’est que nous ne savons pas grand-chose sur la façon dont sont élevés les animaux dont on consomme quotidiennement les produits.
 
Pourquoi?
Parce qu’il n’est pas obligatoire d’indiquer sur les étiquettes la manière dont les animaux ont été élevés. Donc, à moins que vous ayez une vache et des poules dans votre cour, c’est difficile de savoir d’où proviennent vraiment vos ingrédients.
 
Avec sa nouvelle campagne, la SPCA de Montréal veut changer les choses! Ils lancent aujourd’hui une pétition adressée à l’Agence canadienne d’inspection des aliments et au ministre de l’Agriculture. La pétition a pour but de réglementer l’utilisation des allégations relatives au bien-être animal (comme les fameuses mentions « poules en liberté ») et d’imposer l’étiquetage obligatoire du mode de production des produits d’origine animale.

Pour obtenir plus de renseignements sur les conditions d’élevage (déplorables) au Québec, c’est ICI.
Pour signer la pétition, c’est ICI.
Pour partager la campagne avec vos amis, c’est ICI.

Nous méritons de savoir d’où proviennent nos aliments, et les animaux méritent d’être mieux traités!

Crédit photo : Jo-Anne McArthur
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