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On célèbre la Journée internationale du BACON!

Aujourd'hui est un jour très important. C'est la Journée internationale du bacon! Sérieux, connaissez-vous une personne qui lève le nez sur la croustillante offrande de lard salé? Si oui, elle ne serait pas un peu louche sur les bords? Parce que peu importe ce qu'ils disent, je suis sûre que même les végétariens rêvent en cachette de nager dans une piscine de bacon bits

 

Manger du bacon fait partie des petits plaisirs qui font que la vie mérite d'être vécue. Craquant sous la palette, fondant sur la langue, parfait équilibre entre le fumé, le salé et le gras, le bacon est en soi un vrai concentré de joie de vivre. 

Crédit photo : Oscar Meyer
 
 

J'ai d'ailleurs pu célébrer la baconnerie dans toute sa splendeur dans le cadre de la soirée Bacon Extravaganza qui a eu lieu mercredi dernier à l'invitation des Éleveurs de porcs du Québec. Le chef Jonathan Garnier, de La Guide culinaire, et Samuel Pinard, du camion Pas d'cochon dans mon salon, nous ont fait manger des petites bouchées qui auraient certainement fait sourire Ron Swanson sous sa moustache.  

 

Deux fiers chevaliers de la Confrérie du Lardon Bacon
 

Fromage frit, sauce tomate et bacon


Pet de nonne au baconne


Brownie bananas et bacon
 

J'ai aussi eu la chance de jaser une bonne demi-heure avec Julie et François, des éleveurs de porcs passionnés qui m'ont appris plein d'affaires intéressantes sur leur métier:

  • Julie vient d'une famille de cultivateurs. Elle a rencontré François lors d'un stage en commerce international chez Desjardins, et, contrairement à ce qu'on voit souvent, c'est elle qui a amené son monsieur sur la ferme. D'ailleurs, elle dit que les femmes font des top éleveurs et qu'elles sont particulièrement habiles pour aider les truies à mettre bas.
  • Leur ferme produit 32 000 cochons par année (WOAH!). Ils se spécialisent dans le porc Nagano, une viande de très haute qualité, un peu l'équivalent du boeuf Kobe au Japon. Même si 90% de la production est d'ailleurs exportée dans ce pays, on peut parfois en trouver dans les IGA du Québec.
  • Une truie donne en moyenne naissance à 13,9 porcelets par portée (!). 
  • Pour savoir quand une truie est en chaleur, on promène parmi les grosses cochonnes un verrat (un cochon mâle), dans un chariot robotisé. Si la truie capote lorsque le museau du verrat touche le sien, c'est qu'elle est prête à être inséminée artificiellement. Le verrat, lui, ne fait jamais wink-wink avec la truie. Maudit agace!
  • ​​De nos jours, la technologie facilite grandement la vie des éleveurs. La moindre variation de température et hop! une alerte sur le iPhone. 
  • ​Pourquoi demander du porc du Québec à son épicier ou boucher? Parce que la viande est bien meilleure au goût, mais aussi parce que la production répond aux plus hauts standards de qualité du marché (vs les É.-U. ou les autres provinces canadiennes).  
  • « Oui, on s'attache à nos cochons. Oui, ça nous arrive de cajoler les bébés. Non, on ne fait pas l'abattage sur place. On ne serait pas capable. Notre rôle à nous, c'est d'offrir les meilleurs soins à nos cochons pour qu'ils puissent à leur tour offrir une viande de qualité aux consommateurs. »

En tout cas, tant qu'à manger du cochon, j'aime ça moi que ce soit des gens comme François et Julie qui le produisent.  

Finalement, pour ceux et celles qui veulent vivre à fond leur passion-bacon, vous n'avez qu'à faire une recherche sur Etsy ou Amazon pour constater qu'il existe une suprenante panoplie d'accessoires, de vêtements, de bijoux, d'éléments décoratifs et même, de produits d'hygiène s'inspirant de la succulente bandelette salée.

Même du lube. C'est tout dire.     

 Crédit photo : Andréanne Sylvestre via Polyvore
 

Alors, allez-vous profiter de cette journée spéciale pour vous gâter le gros lard? 

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