Aller au contenu
Le Festival International du Film Black est commencé et vous devez y aller!
Crédit: Festival International du Film Black de Monréal

Mardi sonnait le coup d'envoi du Festival International du Film Black de Montréal au Cinéma Impérial, avec en grande première nord-américaine la projection de Hope, un film de Boris Lojkine. 

Pour sa dixième année, le Festival a décidé de faire les choses en grand en offrant une programmation étoffée et variée, allant du court au long métrage, en passant par l'animation, le documentaire et la fiction. Des grands aux petits réalisateurs, tout le monde a son moment pour shiner.

Fabienne Colas, la grande femme derrière ce projet, a su transformer un événement qui ne durait au départ que trois jours en un festival de grande envergure. Props à Fabienne qui, personnellement, m'inspire énormément. Plus ça va, plus je trouve important qu'à Montréal on puisse célébrer la diversité culturelle et artistique avec des projets comme celui-ci. Des projets qui permettent aux communautés de s'exprimer, s'impliquer, mais aussi de faire rayonner la métropole à travers le monde. Il est très difficile pour ces artisans de percer et une vitrine comme le FIFBM est une belle occasion pour ces derniers de se faire connaître. Sans compter qu'il est bien pour la jeunesse de voir des modèles positifs auxquels ils peuvent s'identifier!

Et en tant qu'arabe-Québécoise-Montréalaise, j'aime ce genre d'initiative
parce que :
 

1) Ça me permet de me réconcilier avec Montréal qui parfois me laisse parfois de côté.
2) Je suis fière d'encourager des entrepreneurs d'ici qui ont la culture à coeur.
3) Ça me fait un petit velours.

Hope dans tout ça?

Boris Lojkine a voulu expliquer au grand public ce qu'est l'épopée de la route (immigration illégale) et les embûches que les voyageurs en quête d'une nouvelle vie peuvent rencontrer. Ce qu'il réussit avec brio.

Hope (Endurance Newton) est Nigériane. Léonard (Justin Wang) est Camerounais. Leur rêve? Vivre en Europe. Ensemble, ils traversent le Sahara, l'Algérie, le Maroc, dans le seul et unique but de poser leurs pieds sur la terre promise.

Hope respire l'humanisme, l'authenticité et l'amour. Il y a dans cette relation qui se tisse entre Léonard et Hope une lumière sensible, pure, intouchable, qui redonne espoir en l'humanité. Et ce, malgré le dur contexte auquel ils sont confrontés. 

Je n'en dis pas plus.

Pour la programmation complète du FIFBM c'est ici.

Et vous, allez-vous faire un tour au festival?

Plus de contenu