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Michèle Richard est une œuvre d’art totale.
Crédit: MichèleRichard/Facebook

Tout le monde sait que le labrador noir de Michèle Richard s’appelle Jessie James et qu’il est castré. Par contre, saviez-vous que sa maîtresse, au-delà d’avoir été Dressée pour être star (titre de sa bio), est aussi une artiste peintre? Oui, depuis 1984.

Bien que la plus récente exposition de Mme Richard ait eu lieu à la prestigieuse Galerie d'art du Château Frontenac (le 20 septembre de 20 h à 23 h), il existe encore très peu de documentation sur son œuvre. En guise de don personnel à la recherche artistique, voici une douce introduction à son travail.
 


Crédit photo : MichèleRichard/Facebook

Étant donné que la pratique artistique de Richard est vaste et interdisciplinaire (vedette, star, célébrité, chanteuse, actrice de téléréalité, reine de TQS, ex-épouse, personnalité populaire), je propose d’orienter cette analyse sur un aspect notable de sa carrière : les animaux.

J’en ai déduit toute l’importance en cliquant sur la section Jessie James du site Web de l’artiste. En peu de mots, j’y ai trouvé les fiches techniques de chacun de ses animaux (morts ou vivants) ainsi que l’adresse courriel de son chien.

Son tableau Mimichou boule de neige reflète bien les sujets que se plaît à aborder l’artiste. En effet, il s’agit d’une peinture représentant un chat, plus précisément un Himalayen.

 


L'oeuvre « Mimichou boule de neige»
Crédit photo : MichèleRichard/Facebook

Si vous connaissez la rubrique Jessie James aussi bien que moi, vous vous demanderez sans doute s’il s’agit de Puce Puce ou de Bébé Chat. Demandez-vous plutôt si cela importe dans votre expérience esthétique de l’œuvre. Là est la question.

Enfin, Mimichou boule de neige peut sembler a priori une toile des plus traditionnelles (sujet figuratif, cadre, signature de l’artiste). Toutefois, notez que l’artiste a choisi de présenter son tableau emballé, comme s’il sortait de chez l’encadreur. Un geste qui traduit plutôt la résistance de Richard face à ce support classique.
 
Pour conclure, il faut souligner le haut niveau de compréhension des médias par l’artiste sur lequel s’appuie toute sa démarche. L’indistinction marquée entre sa vie et son art fait d’elle une figure singulière; une genre d’œuvre d’art totale. Comme quoi, Jeff Koons et tous les étudiants en art qui valorisent le kitsch dans leur pratique ont beaucoup à apprendre de Michèle Richard.

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