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Être ou ne pas être #basic, là est la question.

Le magazine Cosmopolitan s’est lancé dans un sujet bien sensible ce mois-ci avec son article intitulé What’s So Wrong With Being Basic? Peut-être comme ceux qui passent mucho temps sur les médias sociaux, Cosmo a trouvé dans le mot « basic » une expression hyperutilisée ces derniers temps. Exemples de ce que vous allez trouver si vous entrez basic dans le moteur de recherche de Buzzfeed :
 


 
 

En gros, l’être basic est une fille, dans la vingtaine, souvent blanche, qui a un amour déclaré pour des choses plutôt banales, simples ou démunies de sophistication ou d'originalité, comme les produits Starbucks (en particulier tout ce qui est à saveur de Pumpkin Spice) ou encore des bottes Ugg. La fille basic aime l’automne, les comédies romantiques, Instagram, Lena Dunham, partager des recettes, les pantalons Lululemon, et pas mal tout ce qui se trouve sur Pinterest.

 
Crédit photo : East and Blog
 

Compris? Good. Maintenant, la question est : pourquoi est-ce que tout le monde en fait un plat? Bah, les gens aiment chialer sur tout ce que les filles font ou sont. Trop sexy, trop prude, trop réservée, trop extravagante, trop girly, trop garçon manqué, etc. On s’entend qu’il y a toujours quelque chose à reprocher aux filles. Pour saisir pourquoi tout le monde critique les « basic bitches », il faut comprendre que l’heure est à tout ce qui est normcore et donc, on attaque ce qui semble généralisé ou omniprésent. Cosmo soulevait un point intéressant par contre, en démontrant que les gars basic s’étaient réapproprié le terme « bro » et l’avaient dépouillé de toute connotation négative. Est-ce qu’on reproche aux gars d’aimer Die Hard comme on reproche aux filles d’aimer les Pumpkin Spice Lattes? NOPE.

 
Crédit photo : Rebloggy

 

Ce qu’il faut retenir c’est que, dans un passé pas si lointain, on riait des hipsters et de leur élitisme. Ils aimaient les bands peu connus, les films d’auteur, les tables tournantes, le café équitable d’une brûlerie cool, etc. Et maintenant que certaines certains ont redécouvert les plaisirs simples de la vie, comme les livres de John Green et Sex and the City, on trouve le moyen de rire de ça.
 
Longue histoire courte : ne stressez pas avec les étiquettes,  assumez ce qui vous rend heureuse, soyez vous-mêmes et surtout :


Crédit photo : Sorority Guru / Tumblr
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