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L’art de la procrastination : une étude exhaustive.
Crédit: Émilie Brisson

J'écris ces lignes alors même que je suis en cours, en train de procrastiner terminer un travail à rendre d'ici quelques heures. Oh, et je n'ai pas dormi la nuit dernière pour en finir un autre. Horrible? Non. Pour moi, c'est classique. Mes amis me surnomment même la « Queen procrastinatrice ». 

Je vous mets en situation. Je n'ai jamais vraiment eu de difficulté à l'école et ça m'a joué des tours, disons. Je n'ai jamais vraiment été stressée par les travaux. Au contraire. Et arrivée à l'université, j'ai voulu vérifier de quoi j'étais capable. La solution? La procrastination! Poussée à ses limites et exercée avec art, elle permet de développer des techniques d'une efficacité effarante. 
 


Crédit photo : We Know Memes

D'abord, je vous présente la base, soit les deux types de procrastinateurs :

Celui qui a besoin de l'adrénaline de la remise
Celui-là, il est parfaitement en contrôle. Il sait exactement quelle est l'heure limite à laquelle il peut commencer son travail pour être capable de le terminer à temps. Il pousse le principe d'optimisation à ses limites. Il fonctionne sous la pression de la dernière minute et s'il n'a pas son adrénaline de deadline, il a l'impression de ne pas avoir tout donné. C'est probablement la forme de procrastination la plus dangereuse parce qu'on flirte tout le temps avec le feu. On veut toujours pousser plus loin, pour voir ce qu'on est capable de faire. Et avec un peu de chance, on y arrive et c'est ce qui le distingue du deuxième type.

Caractère : folie généralisée, explicable par l'importante sécrétion d'endorphines et d'adrénaline, liées à la sensation de pouvoir.
 


Crédit photo : Émilie Brisson

Celui qui ne sait pas pantoute ce qu'il fait
Pour lui, c'est simple, y'a rien à faire. On lui souhaite bonne chance et on lui offre toute notre sympathie parce qu'il sera probablement mort à 4 h du matin, sans avoir écrit la moitié de son travail. C'est lui qui rend son travail en retard, pas le premier. 

Caractère : panique, pleurs incontrôlables, tremblements. 


Crédit gif : Giphy

Pendant qu'on y est, voici un aperçu de la faune nocturne dans un café ouvert 24 h où on survit en terminant nos travaux :

Les deux filles qui étudient en sciences
Entre les molécules, les fonctions et les matrices, elles ont tellement l'air de savoir ce qu'elles font qu'elles foutraient l'angoisse à n'importe qui. Elles ont un agenda. Chose que j'ai abandonnée depuis fort longtemps. En plus, leur agenda est plein de couleurs et d'organisation. 

Le mec qui cruise sa partenaire de travail
Il est subtil, du moins en début de soirée. À 5 h, c'est à peine s'il est assis sur ses genoux. Il se rapproche, lui susurre doucement des données empiriques à l'oreille. Il va même jusqu'à lui offrir un café! Il n'a aucune chance, le pauvre.

Tous ceux qui ne font pas de travaux universitaires
Quossé qu'ils foutent là?! Le mystère est entier. N'ont-ils pas d'autre chose à faire que d'errer dans un Second Cup à 4 h du matin, à s'endormir sur un fauteuil élimé? Apparence que non. 


Crédit photo : Tokyo Times

Les deux zoufs qui chantent du Mario Pelchat (ou tout autre artiste au potentiel quétaine) sans égard pour les autres, se faisant croire que ça augmente leur productivité
Rien à dire sur eux. C'était un ami et moi hier soir. On s'excuse, sincèrement.


Crédit gif : Tumblr

Finalement, voici quelques conseils de pro pour survivre à une nuit de travaux :

– de la bouffe, toujours de la bouffe. Croyez-moi, c'est essentiel;
– assez de motivation pour se rendre jusqu'au matin;
– un endroit stimulant;
– de la bonne musique OU le silence complet. Pas d'entre-deux;
– du café, du thé, du jus, de l'eau. Bref, des liquides pour rester hydraté. En quantité industrielle, de préférence. 

Sur ce, je retourne procrastiner. 😉

Êtes-vous du genre à procrastiner? Quels sont vos trucs pour réussir quand même?

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