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Découvrir sa sexualité en région vs dans une grande ville.

Je viens d'une des nombreuses banlieues de Montréal. J'ai décidé d'écrire sous le couvert de l'anonymat, pas parce que je n’assume pas ma sexualité (loin de là), mais parce que je ne voulais pas mouiller les gens qui m'entourent ou qui m'ont déjà entouré. #PasDeJeuDeMots

En discutant avec des copines, je me suis rendu compte que j'avais découvert ma sexualité en deux temps. En premier dans ma ville natale, ensuite à Montréal. On débattait à savoir quelle position géographique était mieux que l'autre et ça m'a fait sourire. 

Fourrer en région, c’est comme faire de la politique
Une fois, j’ai trouvé ma meilleure amie qui frenchait mon kick dans un party, dans ma maison, dans mon lit. Ce n’était plus ma meilleure amie après. Je me suis casée assez rapidement pour être fine observatrice de la vie sexuelle de ma région. Quand mon chum pis moi on était en break, si je voulais me faire aller la langue ou le bassin, je devais changer de tranche d’âge, faire attention de pas pogner un ami de son frère, faire attention de ne pas pogner un gars qui était sorti avec une amie, faire attention de ne pas me pogner un gars trop vieux pour que ça ne jase pas. 

À côté de ça, rentrer dans la CIA, c’est plus facile. 

J’ai eu le malheur de « faire une gaffe » quand j’ai commencé ma vie sexuelle. J’ai couché avec un gars qui avait une blonde. Moi, je ne le savais pas. Disons qu’après, j’étais cette-fille-là-qui-brise-des-couples. Ça n'a pas pris longtemps pour que je décide de déménager à Montréal. Pour faire changement. Pis pogner des gars différents. 

Montréal, le petit village!
Haaaa, les illusions de la jeunesse. Je croyais vraiment qu'en arrivant à Montréal, ma sexualité allait être plus diversifiée. Je tombais dans le marché des célibataires au même moment. Ça n’a pas pris de temps que ma bulle a pété. Au final, on sortait toujours dans les mêmes endroits. Je venais de terminer mon bac, donc je ne côtoyais pas tant de nouveau monde et mes amies avaient déjà fait le tour des gars que j’avais dans ma mire. J’étais sœur de pénis sans le savoir avec pas mal de filles qui partageaient mes intérêts. 

Pis, je me suis trouvé un petit chum. Un coup de foudre qui dure depuis encore! 

Par contre, j’ai pu voir mes amies se partager des pénis dans les mêmes gangs et voir le fuck que ça a fait. Rien d’extraordinaire dans ce cas entre Montréal pis ailleurs. Être une gang avec les mêmes intérêts, ça fait en sorte qu’on partage aussi… les mêmes conquêtes sexuelles! Rentrer dans un bar et pouvoir y compter plusieurs personnes avec qui on a vécu des rapports intimes, c’est toujours un peu spécial!

Est-ce que vous avez vu une différence entre vivre en région et vivre à Montréal, côté sexuel? Est-ce que vous avez eu les mêmes conquêtes que vos amies proches?

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