Inspiration 19-2 ou la joie de revoir les foufounes de Claude Legault.

Il n’y a qu’une seule émission québécoise à mon menu télévisuel cet hiver et c’en est une maudite bonne. Youpidou, la troisième saison de 19-2 commence CE SOIR. Pis. J’ai. Hâte.

La série suit une équipe de policiers travaillant pour le poste 19 sur l’île de Montréal. Le duo de Benoît Chartier et de Nick Berrof est central à l’histoire. 19-2 nous fait découvrir que ceux ayant le mandat de protéger la population ont souvent bien du mal à se protéger eux-mêmes. Les personnages sont impulsifs, à fleur de peau et pris avec leurs démons. Ils cherchent tous, je pense, une lueur, une brise, une douceur pour s’échapper un peu. Certains au fond d’une bouteille, d’autres dans les yeux d’une personne qu’ils pensent aimer. Pour la vie ou pour tout de suite.

L’univers de cette excellente série est à la fois pesant, oppressant et extrêmement chargé d’émotions. Cette ambiance est, je crois, directement liée au jeu de la caméra qui reste près des personnages. Souvent, ils dépassent du cadre. Souvent, le spectateur voit leurs réactions avant de voir ce qui se déroule devant leurs yeux. Souvent, j’en frissonne. Une fois, j’ai détourné le regard.

Ce n’est pas une série que je conseillerais de regarder en rafale. Ce serait un peu trop intense. Pour vrai. C’est d’ailleurs un élément que j’aime de l’émission. Après une heure, j’ai l’impression d’en avoir eu assez, mais pas trop, et j’ai hâte à la semaine prochaine sans nécessairement vouloir absolument regarder l’épisode suivant là, maintenant, tout de suite.

Ce n’est pas super jojo 19-2, pis c’est correct comme ça. Une chance que les *magnifiques* fesses de Claude Legault sont là pour nous offrir une pause à travers toute cette tension. #winkwink

Je me suis laissée inspirer un petit look basé sur l’uniforme des agents de la paix. C’est moins littéral qu’à mon habitude et donc, peut-être un peu plus portable dans la vraie vie.