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Le pourquoi du comment je me suis inscrite à l’École nationale de l’humour.

Je n’ai pas d’anecdotes exceptionnelles qui entourent ma première blague. Ni un moment légendaire où j’ai su que l’humour allait être ma vocation. J’ai toujours été drôle et bavarde, et un jour, je me suis dit que je pourrais transformer mes statuts Facebook comiques en carrière!
 
J’ai tenté deux fois ma chance à l’École nationale de l’humour. La première fois, je ne savais pas dans quoi je m’embarquais… ou plutôt dans quoi j’essayais de m’embarquer. Je m’y inscrivais parce que c’était par là que la majorité de mes humoristes favoris étaient passés, tout simplement. J’étais à ma première année d’université et j’avais écouté 4 saisons de 30 Rock, alors j’étais convaincue que ça faisait de moi un génie du comique… Ouin, LOL!


Crédit : Reaction GIFs

 
La deuxième fois, je savais un peu plus à quoi m’attendre. Je savais que ce n’était pas un passage obligé, et que plusieurs se débrouillent et percent sans passer par cette institution. Sauf que cette fois, j’étais sérieuse et je savais que j’avais besoin de l’environnement pédagogique et l’encadrement créatif qu’offre l’École.

Crédit : Odreeavecuno/Instagram
 

C’est important de savoir qu’il y a deux programmes à temps plein. Celui de Création humoristique dure deux ans. C’est celui qui forme les humoristes et il se conclut par une tournée de spectacles aux quatre coins du Québec. Le programme d’écriture humoristique, celui que j’ai fait, dure juste un an et nous forme à écrire de l’humour pour différents médias comme la scène, la télévision, le Web, la pub et les profils de sites de rencontres.
 
Mais peu importe le programme, sachez que c’est très exigeant. On y investit beaucoup de temps, mais aussi beaucoup d’émotions. Il y a beaucoup de réflexions sur l’humour, l’art, la créativité qui se passent dans les locaux de l’École, mais aussi beaucoup de remises en question. C’est quand même ironique qu’un établissement qui enseigne comment faire des jokes en ait fait pleurer plusieurs!

Crédit : Odreeavecuno/Instagram

 
C’est aussi exigeant au niveau personnel. On se ramasse à dédier tellement de temps à son travail qu’il n’en reste plus beaucoup pour les amies et sa douce moitié. À la première journée d’école, la directrice Louise Richer nous avait prévenus que la majorité des couples ne survivraient pas à l’École nationale de l’Humour et elle n’avait pas tort. Je n’y ai pas fait exception.
 
Mais tout ça n’est rien comparé à ce que les professeurs et les cours nous apportent. Des enseignants passionnés et passionnants nous transmettre leur amour de la comédie. On conçoit et on met au point des projets stimulants et on forme des amitiés fortes avec des gens extraordinaires. Parce qu’il n'y a rien de mieux pour créer une amitié durable entre étudiants que de se gaver de pizza en écrivant des jokes de pets!
 

Crédit : Odreeavecuno/Instagram
 

Je comprends que l’École nationale de l’humour n’est pas faite pour tout le monde. Juste la facture peut en freiner plusieurs, et ce, même avec les programmes de prêts et bourses. Mais si vous en avez toujours rêvé, que vous êtes passionnées et dédiées, je vous conseille fortement de vous lancer. C’est tellement une belle expérience. Ça change une vie! (Je suis quétaine, je le sais!)


Crédit : Odreeavecuno/Instagram

 
Alors, si ça vous intéresse de vous essayer à l’École nationale de l’humour, faites-le. D'ailleurs, vous avez jusqu'à demain pour le faire! Si vous avez des doutes et que vous désirez tâter le terrain avant de vous lancer, l’École offre aussi des cours du soir à l’automne et au printemps, pour vous faire la main!
 
Alors, l’École nationale de l’humour, ça vous a déjà trotté dans la tête?

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