Blank on Blank : de vieilles entrevues retrouvées qui résonnent dans le présent!

Récemment, en cherchant une nouvelle série de baladodiffusion, je suis tombée sur Blank on Blank. À première vue, le concept est très cool : des entrevues perdues et retrouvées de célébrités (mortes ou vivantes) qui sont « ramenées à la vie ». Depuis 2011, l’équipe de David Gerlach nettoie les pistes sonores de ces interviews, rassemble des informations sur l’époque ou le moment où l’entrevue a été réalisée, et ensuite, le dessinateur Patrick Smith met le tout en image. Dans la série Blank on Blank, vous pouvez écouter des entretiens avec des personnalités comme Fidel Castro, Grace Kelly, Heath Ledger, John Lennon ou Philip Seymour Hoffman.
 
On peut y entendre une fragile Janis Joplin parler de sa peur d’être rejetée en tant que femme dans le milieu du rock’n’roll, mais aussi en tant que simple humaine. Une interview qui a été réalisée quatre jours avant sa mort.
 

Impossible de ne pas être encore plus en amour avec Meryl Streep qui parle de beauté et de mode, de la gloire et du sexisme dont elle a été victime au cours de sa carrière. Elle n'hésite pas à dire qu'elle ne correspond pas aux standards que cherche Hollywood et qu'elle a longtemps fait la liste des 100 personnalités les plus mal habillées! (Wait, what?!)
 

Jim Morrison pose la pertinente question « What’s wrong with being fat? » dans son entrevue (enregistrée en 1969), tandis que Ray Charles affirme : « If somebody don’t like something that I do, that’s his or her prerogative. Just like it’s mine. » (Quelle sagesse!) Certaines entrevues sont plus légères, comme celles de Johnny Cash ou de Dolly Parton, qui avoue avoir vu une « vraie » toilette seulement à l’âge de 8 ans (elle vient d’une région minière très pauvre).
 

 
Mon entretien préféré reste celui de Kurt Cobain, où il s’ouvre complètement au journaliste qui dirige l’entrevue. Il parle de sa quête d’identité à la suite du divorce de ses parents et tout au long de son adolescence. Il affirme s’être questionné sur son orientation sexuelle, croyant que cela était la source de ses problèmes. C’est une entrevue très touchante et sincère, je trouve.
 

 
De ces petits bouts d’interviews (les capsules durent entre 5 et 10 minutes) ressortent des vérités flagrantes et étonnantes. C’est captivant d’entendre des artistes disparus se prononcer sur divers thèmes. 
 
La baladodiffusion est gratuite et téléchargeable sur iTunes (pour l’écouter dans le métro), mais les versions animées sur YouTube ont quelque chose de plus vivant et intéressant.  
 
Quels entretiens avez-vous préférés? Quelles personnalités aimeriez-vous entendre dans cette série?