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Une pompière forestière : c’est vraiment foumalade!
Crédit: Maylissa Miron

Maylissa Miron est la première fille à avoir été engagée à la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU). Elle a commencé comme main-d’œuvre auxiliaire à temps partiel en 2007 et, à force de rencontrer les pompiers qui y travaillaient, elle se voyait bien là-dedans! T'sais, avec un DEC en génie du bois, un AEC en aménagement de la forêt et un DEP en pâte et papiers, j'avoue que la forêt, ça devait être son élément!
 


Maylissa au travail vs Maylissa chic <3
Crédit : Maylissa Miron

Lorsque la saison ouvre, notre pompière et son équipe sont envoyées à la base de Maniwaki (aka freaking loin).
 

Crédit : Capture d'écran Google Maps

Au quotidien, Maylissa respecte un rythme 10-4 : 10 jours de travail de suite, 4 jours de congé. En temps normal (genre, y'a pas de feu), les journées commencent à 8 h, avec l’entretien du terrain ou le remplissage des caches. Ces caches sont placées un peu partout sur le territoire du Québec et sont remplies d’équipement à feu et de gaz pour les hélicoptères. Et quand les indices sont dans le tapis – température élevée depuis quelques jours et pluie rare –, le siège social communique avec les différents bureaux pour envoyer des équipes dans les régions les plus à risque.
 


Crédit : Giphy

En tant que première fille, Maylissa a donc vraiment pavé la voie aux femmes au sein de la SOPFEU et maintenant, elle est one of the boys. Mais quand elle est arrivée, on doutait de ses capacités.

En effet, les pompiers craignaient de devoir travailler à sa place, car c’est un travail très physique : marcher de longues distances, transporter de lourds équipements… Maylissa doit, en tout temps, être à 100 % de sa forme.

Notre pompière préf' a donc dû faire ses preuves et montrer qu’elle pouvait se débrouiller seule, comme les autres. Mais pour elle, ce ne fut pas un si gros défi, puisqu’elle travaillait déjà comme pompière volontaire pour la petite ville de Déléage, près de Maniwaki. Elle connaissait donc la job. Et comme elle le dit elle-même : « Si tu aimes ton travail, la job se fait bien. »
 


Crédit : Maylissa Miron

Heureusement, d’autres collègues ont aussi été là pour elle, pour la soutenir. Et aujourd’hui, elle perpétue l'appui dont elle a bénéficié en se montrant généreuse et patiente avec les nouvelles qui souhaitent marcher dans ses pas. #SolidaritéFéminine

N’est-ce pas inspirant, une belle histoire comme ça? 

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