Dans la vie, on pense que c’est aux humains de sauver les animaux, mais parfois, c’est eux qui nous sauvent en retour. C’est de ce genre d’histoire de fidélité absolue dont je veux vous parler. Des gens qui se dévouent à leurs animaux et qui les accompagnent jusqu’à la fin. Des animaux qui, par leur présence silencieuse mais aimante, nous aident à passer à travers les épreuves les plus difficiles. Voici les témoignages touchants de nos collaboratrices.
Quand mon chum était dans le coma à l’hôpital, ma chatte dormait toujours collée sur moi, ce qu’elle ne fait pas d’habitude et ça m’a vraiment aidée de sentir de la chaleur la nuit quand j’étais seule et que je capotais ben raide. (Pis elle le cherchait partout en miaulant, cuteeeee.)
–Catherine Théroux
Mon ex et moi avions 3 chats chez nous. Lorsqu’on s’est séparés, j’ai gardé avec moi Paco. Pendant les moments les plus roughs, il était toujours là avec ses grands yeux et il me forçait à aller travailler pour pouvoir mettre de la moulée dans sa gamelle. Il ronronnait, se collait, m’attendait au sortir de la douche, il me suivait partout. Des fois, je pense que je suis restée en vie pour lui parce qu’il comptait sur moi. On dort ensemble toutes les nuits et il aime beaucoup mon nouveau copain aussi! –Rosemarie
J’ai eu mon chien Dali après que ma mère ait fait son AVC. C’était vraiment un moment rough pour toute la famille, donc ça a vraiment fait du bien. Prendre des marches avec Dali a aussi beaucoup aidé ma mère à recommencer à bouger après sa sortie de l’hôpital et sa physiothérapie. C’était mon premier animal pis maudit que je l’ai aimée.
Quand elle est morte (on l’a fait euthanasier il y a un an et demi, car elle était rendue malade et souffrante), elle avait 13 ans et on est allés en famille. On a full pleuré, même mon papa qui n’est pas vraiment le plus démonstratif du monde. –Théo
J’ai eu Clément après mon avortement, pour m’aider à faire mon deuil. Finalement, j’ai eu Arthur en plus et Winston. Je ne pourrais pas avoir une maison sans minimum deux animaux. Des fois j’imagine que Winston va mourir un jour pis je pleure. –Josiane
Ma chatte Piu Piu faisait du diabète. Un peu avant qu’on découvre qu’elle était malade, elle venait dormir à mes côtés, ce qu’elle ne faisait pas d’habitude. Je sentais qu’elle n’allait pas bien. Je lui ai donné de l’insuline 2 fois par jour. Je me levais tôt le matin tous les jours et je devais planifier mes soirées pour lui donner une injection le soir. Mon chum m’a beaucoup aidée. Elle est finalement décédée l’année passée d’une autre maladie qui l’avait paralysée des pattes arrières. C’est en m’occupant d’elle que j’ai réalisé que je pourrai un jour m’occuper d’un bébé humain. Je m’ennuie d’être avec d’elle. –Menahan