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Andréanne Coutu : une ébéniste pleine de confiance et de talent!
Crédit: Montage par Marie-Eve Jarry

Cette semaine, j’ai rencontré pour vous une belle femme minutieuse, fonceuse et manuelle. Qu’est-ce que ces 3 caractéristiques ont en commun? Elles font d’elle une excellente ébéniste! D'ailleurs, voici quelques photos de ses réalisations personnelles :
 

 
Je lui ai demandé de Pinterester mon appart… (Je peux toujours rêver, non?)
Crédit : Andréanne Coutu

 
Avant d’être ébéniste, Andréanne Coutu était coiffeuse. D’où sa qualité de fille manuelle. Elle possédait son salon et passait sa journée à gérer… du monde et des finances. Comme elle rêvait plutôt de travailler la matière, un beau jour, elle a tout vendu pour retourner à l’école en rembourrage et se spécialiser en mobilier. Changement de matière, mais même côté cartésien et mathématique.
 

Crédit : Andréanne Coutu
 
Une fois sa formation terminée, Andréanne a constaté que c’était facile de se trouver de l’emploi, mais moins quand on a déjà un solide passé de travailleur indépendant. « Quand t’as déjà roulé ta bosse et que tu faisais de l’argent, tu ne veux pas retomber au bas de l’échelle! »
 

Crédit : giphy 
Notre belle ébéniste passe maintenant ses journées avec une petite équipe tissée serrée, à construire entre autres, des escaliers de maisons. On pourrait penser que l’ébénisterie est un monde exclusivement masculin ou presque et qu’elle a dû tailler sa place à la sueur de son front. Il n’en est rien.

« C’est un métier très minutieux, très noble, qui demande d’être perfectionniste. Il faut être fonceur, débrouillard et minutieux. » Il est vrai que l’ébénisterie n’est pas une discipline très populaire chez les femmes, mais elles y auraient étonnamment bien leur place. À l’époque de sa formation, Andréanne ne s’est pas particulièrement sentie en minorité, et elle voyait plutôt la diversité comme un atout.
 


Crédit : giphy
Pour elle, la référence masculine n’a pas sa place, car elle a eu les mêmes formations, les mêmes cours et les mêmes outils que n’importe qui. Ce qui compte, c’est l’intérêt envers la matière.

D’ailleurs, gare à quiconque la discrimine parce que c’est une femme!  

« Le sexisme en milieu de travail contre les filles est dépassé. On n’est plus du temps de ma grand-mère! Ça n’a plus sa place avec la nouvelle génération. Si t’es un boss et que tu vois que ça arrive dans ta business, fais le ménage! » Bien dit!
 


Crédit : Marie-Eve Jarry
 
Personnellement, sa confiance m'inspire beaucoup. C'est grâce à des convaincu(e)s comme Andréanne qu'on va réussir à boucher le #WageGap et autres écarts homme-femme du marché du travail!
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