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Le Matou, un film nostalgique qui accroche un sourire aux lèvres!
Crédit: unis.ca

Honte à moi : même après plusieurs années passées à lire et à relire Le Matou, je n’avais encore jamais regardé l’adaptation cinématographique, qui est sortie en 1985 sous forme de téléfilm. J’aimerais aussi attirer votre attention sur le fait qu’il fête ses 30 ans CETTE ANNÉE. Ça ne nous rajeunit pas certain! (Mais il y a des crèmes pour ça, no worries.)
 

Crédit : filmsduquebec/YouTube

 
Je dois avouer que je suis très heureuse d’avoir attendu aussi longtemps avant de le regarder. Si j’avais loué ce film à 16-18 ans, j’aurais trouvé ça « donc ben quétaine » et j’aurais été ultragossée que le scénario ne soit pas une copie conforme du roman. Aujourd’hui, je suis consciente qu’il y a des restrictions de tournage et que ces choix ont été faits pour le mieux. Je vous assure que j’ai lollé plus d’une fois pendant mon visionnement malgré tout!
 
Par exemple, tout ce qui concerne la Floride a été retiré du film, probablement à cause du budget restreint. C’est sûr que c’est dommage parce que ça signifie qu’il n’y a pas de tante, pas de casino à reconstruire ni de cousin prêtre qui trouve le livre incriminant le vieux criss. Cette partie de l’histoire est heureusement récupérée par Élise, qui semble être le rat de bibliothèque dans cette version. Je trouve aussi que sans la Floride, Ratablavasky n’est pas aussi menaçant : dans le livre, c’est à ce moment-là qu'Élise et Florent réalisent que cet homme peut être un grand danger pour eux.
 

 
Parenthèse mode : Le Matou, c’est comme un #throwbackthursday devenu réalité… Qui nous fait réaliser que la mode d’il y a 30 ans est redevenue tendance. Vous avez déjà entendu dire que la mode est cyclique? Ce film en est justement une excellente preuve : vêtements, lunettes à grosse monture, mobilier, literie, tous sont de retour sur les tablettes. Ne rangez pas ces jeans taille haute bien loin!
 
Côté casting, je me DEVAIS de mentionner la présence de Francis Reddy dans le rôle de Pete d’Ange-Albert, l’ami de Florent qui les héberge un moment. Parlant de Florent, Élise et lui correspondent bien à l’image que je m’étais faite d’eux. De son côté, Guillaume Lemay-Thivierge est un enfant (et il m'énerve beaucoup moins ainsi) et interprète M. Émile, le petit garçon alcoolique qui trimballe son chat partout. En ce qui concerne les autres acteurs connus qui font partie de la distribution, ça faisait quand même drôle de voir leurs visages tels qu'ils étaient pendant mon enfance et de réaliser que tout le monde a pris du vieux. Cela dit, leur talent reste entier et ils sont tous excellents dans leurs rôles respectifs.
 

 
Dans l’équipe des méchants, je trouve que Slipskin est parfaitement diabolique; j'avais envie de lui arracher son sourire à chaque apparition à l’écran. Par contre, je n’ai pas aimé le choix d'acteur pour le rôle de Ratablavasky. Il n’était pas du tout menaçant ou creepy comparativement au roman, en plus d’avoir un air perdu et pas trop sûr de savoir ce qu’il faisait. Je tiens quand même à souligner l’effort pour tenter de reproduire l’accent louche décrit dans le roman. Mention spéciale aussi à la trame sonore un peu kitsch, qui volait le punch en nous laissant savoir exactement quand Ratablavasky allait entrer en scène (grâce à son indicatif musical particulier).
 
En conclusion, j’ai bien aimé l’adaptation de Le Matou pour le grand écran. Avez-vous vu le film? Si oui, qu’en pensez-vous?

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