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No pain no gaine : une petite histoire de culotte de maintien!
Crédit: Brave Magazine

La première activité hors du milieu de travail que j’ai faite avec ma nouvelle collègue, c’est d’aller magasiner une gaine.
 
Je sais que ça peut avoir l'air bizarre, mais dans le fond, pas tant. On peut tout à fait rester professionnelles PIS parler de se tartiner l'entrecuisse avec de l'antiswing devant notre plat de pâtes à la crème 35% salade grecque.
 
Ça fait que l’autre jour, nous avons pris notre heure de lunch pour nous diriger d’un pas guilleret au La Baie centre-ville. Pour ce genre d’achat, ça nous semblait l’endroit tout indiqué. Pas de glitters, pas de parfum Eau de Paré, pas de baby-doll qui te donne de la statique dans le poil de noune. Pas de petite vendeuse de 19 ans. Juste des madames d’un certain âge qui te stuffent le mou de bedaine sans même sourciller. Professionnelles, dis-je.
 


Crédit : 20th Century Fox 

Arrivée à destination, je me suis rapidement sentie subjuguée devant tout ce choix. De la simple culotte à la cami, en passant par le body jusqu'à l’équivalent vestimentaire de la combinaison de plongée, je ne savais pas trop ce qui allait me rendre magiquement svelte et heureuse

À la suite d'une expérience ratée avec une paire de boxers qui lui avait roulé su’l corps comme le rebord d’un gobelet de café, ma collègue m'a transmis ce sage conseil : il faut qu’il y ait de petites bandes de silicone à l’intérieur pour que ça reste bien en place. 10-4 Capiton, euh, Capitaine. Une candide adepte du saucissonnage qui passait aussi par là a eu la bonté de nous faire bénéficier de sa science : apparence que la marque MiracleSuit fait des miracles. Ben coudonc.
 
Nous nous sommes finalement retrouvées dans nos cabines d’essayage (professionnellement respectives) avec chacune deux paires de boxers (courts et taille haute). Pour celles qui n’auraient jamais essayé une gaine, sachez que ça demande quand même son lot de contorsions, quelques ahanements bien sentis, avec, en trame de fond, moult claquements siliconés. J'aurais facilement pu faire une joke de porn, mais j'ai gardé ça mort pour notre première date
 
Alors que ma collègue optait pour un boxer mi-cuisse noir, j’ai décidé d’y aller pour la totale. 
 

Crédit : zappos.com

Ce n’est pas tellement que je veuille camoufler mon food baby (même si ça m’arrive parfois de me faire offrir une place sans aucune raison valable dans les transports en commun, FUCK YEAH!), mais plutôt parce que, comme Temple Grandin et sa machine pour calmer les vaches, j’aime la sensation d’être comprimée. Quoi?! Ça me rassure.
 

La question qui tue : ai-je fait un bon choix? J’ai porté ma gaine deux fois depuis. Une fois au bureau et l’autre pour un barbecue estival. La première heure est vraiment plaisante, toute en posture de ballerine et cuisses froufroutantes. La deuxième commence à gratouiller. On y pense deux fois avant d’aller aux toilettes. Trois heures, c’est pas mal mon niveau ultime de tolérance.
 

Et quand j’ai constaté le lendemain matin que j’avais encore des marques sous les seins et à l’intérieur des cuisses, ça m’a donné envie de plier ma gaine en quatre et de ranger dans mon tiroir du bas.

Avec le baby-doll et les glitters.
 


Crédit : cbs.com

 
Avez-vous déjà magasiné une gaine? Êtes-vous adeptes ou pas pantoute?

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