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Se tromper de programme d’études, ce n’est pas la fin du monde!
Crédit: Pixabay

En septembre prochain, j'entamerai ma cinquième rentrée en études supérieures. Vous devinez que l'école a toujours fait partie de ma vie. Depuis que je suis petite, je sais que je veux faire des études supérieures. Dans ma tête, ça allait être simple : je m'inscrirais dans un programme, je ferais évidemment le bon choix du premier coup et je serais diplômée après quelques années. BEEEEP! Erreur, la vie n'est pas toujours aussi simple.

J'ai commencé le cégep en Histoire et civilisation. Le choix était facile pour moi. J'aimais l'histoire, la culture et j'avais de bons résultats. Après quelques semaines, j'ai réalisé que oui, j'aimais tout ça, mais pas au point d'en entendre parler non-stop pendant mes deux années d'études collégiales. J'avais envie de vomir des dates et des noms.
 

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J'ai donc annulé tous mes cours de formation spécifique pour ne garder que les cours de formation générale. Ensuite, à la session d'hiver, je me suis inscrite en accueil et intégration pour finir tous les cours de formation générale.

Angoissée que je suis, je me disais que j'avais perdu un an. Qu'est-ce que les gens allaient penser de moi? Est-ce que j'allais encore me tromper?
 

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En fin de compte, mon expérience en Histoire et civilisation n'aura pas été vaine. J'ai appris à mieux me connaître. Cliché, je sais, mais j'ai rapidement su ce que je n'aimais pas : trop de théorie, trop de par cœur, peu de créativité et pas assez de pratique. C’est ce qui m'a permis de me diriger vers le programme de Communication, que j'ai adoré. YAY! 
 
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Après mon DEC, j'ai poursuivi mes études en communication à l'Université de Montréal. Tout allait bien, les petits oiseaux chantaient. BOOM! À la fin de ma première année, un événement malheureux s'est produit et j'ai dû revenir dans ma ville natale pour prendre soin de mon amoureux.

Pour moi, prendre une année sabbatique était hors de question. J'ai donc décidé de m'inscrire en psychoéducation à l'Université de Sherbrooke. Un choix motivé par l'émotion; la raison avait un peu foutu le camp à ce moment-là.

Après quelques semaines, j'ai rapidement réalisé que ce n'était pas pour moi et que je m'ennuyais terriblement des comm'. Ma petite voix intérieure fatigante me disait de finir mon baccalauréat, que j'avais déjà perdu assez de temps comme ça, que je ne pouvais pas me permettre de me tromper DEUX fois de programme.
 

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Cependant, je n'étais pas heureuse et mon amoureux s'en rendait compte. Il m'a fait un speech de motivation pour que je me réinscrive au baccalauréat en communication déjà entamé. 

Je l’ai fait grâce à son aide et au soutien de mes proches. Je ne regrette aucunement mon move. Certes, mon année en psychoéd' aura prolongé mon cheminement, mais j'y aurai appris plein de théories pertinentes que je peux maintenant appliquer en communication et j'estime qu'il s'agit d'une flèche de plus à mon arc.
 
 

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Pour toutes celles qui sont comme moi et qui ont peur de faire des erreurs, ne stressez pas trop à l'idée de vous tromper de programme. Ce n'est JAMAIS perdu; vous aurez enrichi votre vie de nouvelles rencontres et de connaissances. J'étais la première à vouloir finir mes études au plus vite, mais avec le recul, je ne regrette aucun choix

Il faut parfois passer par plusieurs chemins pour découvrir ce qui nous fait réellement vibrer et c'est ben correct comme ça! 

Est-ce que vous vous êtes déjà trompées de programme d'études? Avez-vous des parcours scolaires atypiques?

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