Aller au contenu
Les bienfaits des écoles pour filles… et ce que leurs élèves sont tannées d’entendre!
Crédit: Strawberry Shortcake/Youtube Montage : Noémie Merrette

La rentrée, ça me fait inévitablement penser à mon école secondaire, le Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie. C’est un établissement privé pour filles. Je l’ai fréquenté pendant mes cinq années de secondaire.
 

Crédit : Noémie Merrette

L’an prochain, ça va déjà faire dix ans que j’ai fait le choix d’une école non mixte. J’étais vraiment down avec l’idée de me sauver des gars, parce qu’ils me faisaient peur et m’intimidaient au primaire. Je suis convaincue que le secondaire non mixte m’a apporté beaucoup, autant sur le plan éducatif que personnel.

Être à l’aise avec les changements de mon corps de jeune fille
Avoir de petits boobs qui grossissent, des menstru' qui commencent et des boutons qui éclatent, c’est quand même gênant. Or, toutes les filles sont dans le même bateau au secondaire. J’ai pu observer une belle solidarité à ce sujet et il m’a semblé que la plupart des élèves étaient ben à l’aise là-dedans.

Échanges d’Advil, de tampons et de fond de teint n’étaient pas rares et les discussions sur notre puberté, surtout pas taboues! Encore aujourd’hui, je ne me garde pas toujours de petite gêne et je dis à qui me le demande que j’ai mal au ventre parce que j'évacue mon sang. Oh, well.


Crédit : Ana Roy illustration/Facebook

Des études avec moins de distractions
Quoi qu’on en dise, les gars, ça nous travaille pas mal quand la puberté commence à nous envoyer des vagues d’hormones de grandes. L’école pour filles m’a donné le meilleur environnement d’étude à ce niveau-là. J’étais déjà assez distraite par Zac Efron, alors imaginez s’il y avait eu des petits messieurs à la testostérone florissante dans ma classe.
 


Crédit : giphy

Des profs super adaptés à nos besoins
Il a été prouvé que les filles et les garçons n’apprennent pas de la même façon. L’avantage de la non-mixité, c’est que mes profs ont toujours eu la bonne méthode pour enseigner à une gang de jeunes filles fofolles (shout-out à Myriam Beaudoin, ma prof de français préf').
 
Pour toutes ces raisons et bien plus, je suis vraiment tannée d'entendre :

« Y devait y avoir plein de lesbiennes. »
Compte tenu du fait qu’elles représentent environ 10% de la population, c’est vrai qu’il pouvait y avoir proportionnellement plus de lesbiennes tout simplement parce qu’on était plus de filles. C'est tout.

« Ça devait être méga bitch comme ambiance. »
Les filles seraient-elles systématiquement des bitchs? Non! Certes, il y avait quelques filles hypocrites et méchantes, tout comme il y a des gars hypocrites et méchants. Mais j’ai aussi rencontré un gros paquet de filles vraiment gentilles, naturelles et intègres. Je ne crois pas qu’une « présence masculine » ait un effet atténuant sur le niveau de bitcheries, vu que même à mon école, la plupart des chicanes de filles avaient rapport avec… des gars!
 

Crédit : Reaction gifs

« Ça doit vous avoir rendues stupides par rapport aux gars. »
Non. On avait des amis gars dans d’autres écoles. Pis celles qui n’en avaient pas se sont ajustées rapidement au cégep. 

Êtes-vous allées dans une école pour filles? Que pensez-vous de la non-mixité?

Plus de contenu