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Ce n’est pas moi, c’est toi.

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Ce n’est pas moi, c’est toi.

Ce calisse-là. T'sais, le genre de gars qui te raconte ses histoires de fréquentation lors de votre première date. Ce genre de gars qui explique que c'étaient toujours elles le problème, des « crisse de folles », qu'il précise. Celui qui rencontre tes amis, mais ne t'invite jamais à rencontrer les siens. Celui qui te répond simplement « oui » lorsque tu lui demandes si ça va. Celui qui te réveille à 8 h 30 pour jaser parce qu'il est pris dans le traffic, mais qui prend la peine de mentionner que la policière qui fait la circulation est pas mal chix.

Ce gars-là, c'est celui qui s'attend à ce que tu te culpabilises parce que tu ne lui fais pas une pipe tous les matins. Même après lui avoir dit que tu trouvais ça crissement plate de te faire demander ça constamment. C'est celui qui te fait endurer ses sautes d'humeur, comme si tu le dérangais en prennant de ses nouvelles. C'est celui qui ne donne rien, mais qui s'attend à tout. C'est celui qui t'embobine dans son jeu à grands coups de « c'est comme tu veux ».

C'est le gars pour qui tu inventes plein d'excuses. Il n'est pas mauvais, c'est juste que…

Il est stressé. Son nouvel emploi l’angoisse. Il a la mèche courte, ce n’est pas sa faute. Il s’est fait blesser par une femme dans le passé. Il a peur. Ce n'est pas un dude matinal. Les fois où il t’a dit des choses crissement bêtes, c’était juste son sens de l’humour. P’tit comique, lui…

Pourtant, il était gentil. Il était charmant. Il te faisait rire aux larmes. C'est sûrement juste une mauvaise passe. Il va changer. 
 

Crédit : memecrunch  

Celui qui te fait subtilement remettre en question ta mémoire, ton estime personnelle et, éventuellement, ta santé mentale : « Je suis pas mal certaine qu'il m'a dit ça… right? »

Lui, c'est juste une victime, un martyr éternel. Tu ne peux pas comprendre, toi. Tu n'es pas bonne, gentille et stressée comme lui. 

C'est celui pour qui tu culpabilises lorsqu'il t'appelle moins souvent.

J’ai dit quelque chose de mal? J’ai mis trop de mayo dans son dernier sandwich? Je l'ai texté trop souvent? Je n’aurais pas dû lui dire comment je me sentais? Il n’aime pas mon accent? J'ai posé trop de questions? J'en ai trop dit? Je n'en ai pas assez dit? 

En fait, c'est celui qui se dévoile, un mensonge à la fois. 

Ça m'a frappée d'un coup : ce n'est pas moi le problème, c'est lui.

Pour lui, je serai simplement une autre anectode pour sa prochaine première date. Je me demande si je serai celle qui « était trop intense » ou juste une autre « crisse de folle. » Mieux,  « la folle qui a écrit un billet sur moi, HAHAHA ».

Je fais maintenant partie de son répertoire, accompagnant celle qui lui a lancé une sacoche dans la face, celle qui l'a trompé, celle qui lui a écrit une lettre d'amour de six pages, celle qui le regardait dormir. Toutes ces femmes qui servent d'exemples afin que l'on prenne en pitié. Afin qu'on veuille desespérément lui montrer qu'on n'est pas comme elles.  

Mais surtout, je suis celle qui a su voir dans son jeu. Celle qui ne s'est pas fait avoir par un crisse de manipulateur égoïste. Celle qui ne fera plus d'excuses afin de justifier le comportement merdique d'un autre. Celle qui s'en est sortie avant d'embarquer profondement dans son jeu. 
 

Crédit : lipstickalley 

Si vous voulez savoir comment reconnaître un manipulateur, renseignez-vous ici et ici

Et vous, en connaissez-vous des gens comme ça?

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