Connaissez-vous Nicole Bordeleau?

J’adore apprendre sur la croissance personnelle. J’aime constater qu’une personne de mon entourage fait des efforts pour évoluer, changer et s’améliorer. Étrangement, je suis passionnée de ça.

Chez moi, j’ai deux bibliothèques principalement remplies de livres sur le sujet : sur le bonheur, sur la méditation, sur l’acceptation, sur la confiance en soi. En effet, depuis mon diagnostic, j’empile les livres. Il y en a qui ramassent la poussière et d’autres que je relis avec enthousiasme.

C’est le cas des livres de Madame Bordeleau. Sa bibliographie est composée de trois livres que j’ai dévorés comme un gâteau au chocolat. D'ailleurs, à travers la lecture de son premier livre, j’ai découvert qu’elle avait troqué son emploi en organisation d’événements pour fonder une compagnie de yoga, Yoga Monde, où j'ai fait deux sessions de yoga par la suite. Un lieu magique, mais ô combien loin quand tu n’as pas de voiture.

Salle de méditation
Crédit : Yoga Monde/Facebook

Puis, j'ai découvert ses méditations guidées, dont je ne peux plus me passer. Je médite sporadiquement, généralement le soir, avant de me coucher. L’immobilité me fait un bien fou. Et je me laisse emporter plus facilement par le sommeil par la suite.

Ma méditation préférée : Plonger au cœur du moment présent de la compilation Méditer en toute simplicité. Un dix minutes bien investi dans ma journée. Je vous dis que ça ramène à « ici et maintenant » bien assez vite.

Je finirais par dire que ses statuts Facebook, principalement publiés en matinée, donnent le ton de ma journée. Je prends le métro en m'imprégnant de sa sagesse.

Crédit : capture d'écran par Stéphanie Daviau via Nicole Bordeleau/Facebook

Puis, il n’y a pas si longtemps, j’ai (enfin!) eu la chance de la rencontrer au Salon du livre de Montréal.

Devant moi, une fille versait quelques larmes en discutant avec elle. Je me suis dit : « Pffft. » Tout en attendant, je ressassais dans ma tête ce que j'allais lui dire. Je voulais aller droit au but sans être mélodramatique. Évidemment, j’ai pleuré tout en relatant ma vie, au grand dam des personnes en file derrière moi.

Elle m’a pris les mains, m’a regardé dans le fond de l’âme et m’a dit : « À partir de maintenant, tu vas faire confiance en ta force intérieure. Parce que tu es forte. »

Bang!

Fouettée par en dedans, j'ai quitté le Salon le cœur léger et, tout à coup, confiante que rien ne va m’arriver, car je suis capable d'affronter.

Bon, ça a duré 4 secondes.

Mais 4 secondes de gloire, pareil. Je me le rappelle chaque fois que je perds espoir. Comme un mantra.