Aller au contenu
#FévrierPositif : se prendre dans le jeu de son ironie!
Crédit: Camille Perreault

En entrevue pour la promotion de notre livre, qui d’ailleurs part en réimpression, une journaliste (salut, Judith) me posait la question de « C'est quoi le deal avec tes hashtags et tes photos de bain? ». Je lui ai alors expliqué que j’étais une personne très ironique qui faisait souvent des blagues. Puis, je me prenais au jeu de mes propres blagues et j’embarquais dedans. 

Le mois de janvier a été très rough pour Carolane et moi. Nous avons peut-être écrit un livre pour parler de devenir une adulte (genre) épanouie, mais reste que la vie d’adulte, c’est vraiment difficile des fois. Nous avons dû faire face à une situation de travail (pas avec le blogue, je vous l’assure), vraiment désagréable. Rajoutons à ça un paquet d’affaires de la vie courante et les hauts et les bas (de Sophie Paquin ~ la vieille joke) de la vie quotidienne, et on était un peu à terre de notre mois. 

Pourtant, nous avions tout fait pour commencer l’année en force avec plein de projets positifs et tous plus enlevants les uns que les autres. Malheureusement, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. 

Nous avons sacré. Nous avons jeté notre fiel à ceux qui le méritaient. Puis, tranquillement, nous nous sommes entourées des bonnes personnes et nous n’avons pas baissé les bras. 

Nous nous sommes mises d’accord sur une joke, joke que nous avons transposée dans toutes les sphères de notre vie. Le mois de février serait #FévrierPositif

Pour vrai, voir le positif, c’est très difficile des fois. En plus, je comprends bien que certaines maladies mentales font en sorte que c’est vraiment dur de voir le positif. Pis c’est correct. Nous nous sommes donné ce défi ironique pour nous pousser à faire de meilleures blagues. Non, pour nous pousser à essayer de chercher ce qui est correct aussi dans nos vies. 

Parce qu’on sait qu’on est pleines de privilèges. Que chaque jour quand on se lève, nous avons des avantages parce que nous vivons dans une société relativement sécuritaire. Que nous sommes bien entourées, que nous réussissons chaque jour à faire ce qu’on aime, que nous sommes reconnues par nos lectrices et par nos pairs pour le travail que l’ont fait. Parce qu’on a des enfants en santé, des animaux en santé et des chums présents. Parce que même si le frigo n'est pas toujours plein à craquer, nous avons le privilège d’avoir des connaissances et des acquis pour faire de quoi avec pas grand-chose. Parce qu’on a accès à des sous s’il nous en manque. 

Bref, pour un paquet de choses, nous sommes chanceuses de vivre dans le monde dans lequel on se lève chaque jour. Ça n'enlève rien à nos situations poches. Ça n'enlève rien au fait que notre vie n'est pas un long fleuve tranquille non plus. Ça n'enlève rien à nos réussites et nos échecs. Ça fait juste de nous des personnes conscientes de la chance qu’on a, et surtout du recul qu’on est capable d’avoir. 

Fait que, même si le mois est déjà avancé, pas grave, je vous invite à nous partager vos #FévrierPositif, que ce soit empreint d’ironie ou non. Peut-être qu’on va tous s’y prendre au jeu, han!

Plus de contenu