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Comment j’ai vaincu ma peur des entrevues
Crédit: ErikaWittlieb/Pixabay

J’ai toujours détesté les entrevues. Depuis mon entrée sur le marché du travail, je collectionne les anecdotes de choses à ne pas faire devant un possible futur employeur.

Le contexte formel de cette rencontre me fait perdre mes moyens, et j’ai l’impression que mon cerveau cesse de fonctionner, tout en laissant ma bouche sur un genre de cruise control sans filtre, et sans bouton d’arrêt. Plus je panique, plus je parle, mais moins je réfléchis. Je m’enfonce donc un peu plus à chaque phrase. C’est vraiment awkward. À cela s’ajoutent des plaques rouges qui envahissent mon cou et ma face, ne laissant aucun doute sur mon état émotif du moment.

Je ne suis pas particulièrement une fille gênée. Je me considère même sociable et assez à l’aise en public. Mon gros problème, c’est que je n’ai jamais eu confiance en moi et je suis donc incapable de vanter mes mérites.

J’ai récemment décroché un emploi de rêve suite à une très bonne entrevue. Ce fut un long processus pour être capable de montrer mon plein potentiel à un recruteur, c’est pourquoi j’aimerais partager avec les « insécures » de ce monde les quelques trucs qui m’ont beaucoup aidée.
 
La préparation
Je ne vous apprends rien de nouveau, la préparation en vue d’une entrevue est cruciale. Sara Maude vous donne d’ailleurs d’excellents trucs sur le sujet. La base, c’est de bien se renseigner sur la compagnie et le poste convoité, mais le plus important selon moi, c’est de se connaître soi-même et de connaître les qualités que l’on veut mettre de l’avant. Avant chaque entrevue, je fais une liste des tâches que j’accomplis dans mon emploi actuel ainsi que les précédents, et je réfléchis aux compétences et aptitudes que ça requiert.

Pour m’aider, je demande souvent du renfort à mon entourage. Ils ont généralement une perception beaucoup moins négative et sévère que la mienne, ce qui me permet d’ajouter des qualités que je ne m’attribue pas moi-même.

Ensuite, je tente de faire des liens entre ces compétences et celles qui sont demandées pour le poste. Je trouve des exemples précis pour illustrer ma comparaison. Plus mon explication est claire dans ma tête, plus je vais être capable d’être brève et concise (et ainsi éviter de me perdre dans des explications interminables et vides de sens).
 
Le jour même
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours dû dealer avec le foutu syndrome de l’imposteur. Il y a quelques années, mon amie Madeleine m’a envoyé un vidéo TED Talk qui a eu un méga impact sur mon attitude lors des entrevues (et dans mes jobs en général).

Crédit : Amy Cuddy/TED Talks

Avant chaque entrevue (même téléphonique), je vais me cacher quelque part et j’adopte une Power Pose durant 2 minutes.
Power Pose

Crédit : Montage par Raphaëlle Le Pors

Ça a l’air con, mais ça marche!

À défaut d’avoir confiance en moi, j’opte maintenant pour le mantra « Fake it til you Make it ». Oui, je joue un rôle en entrevue. Je suis la jeune femme sûre d’elle, qui sait ce qu’elle veut et qui fera tout pour l’avoir. C’est fake, mais ça me donne le boost nécessaire pour avancer. Pis peu à peu, je vais peut-être finir par me croire!
 
Avez-vous des trucs pour « performer » en entrevue?

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