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Quelques conseils d’une fille trop impliquée émotionnellement dans ses relations
Crédit: Pixabay/Montage d'Alexandra Mayor

J’ai de la misère avec le détachement en général, dans toutes les sphères de ma vie. Je m’implique émotionnellement dans tout ce que j’entreprends, que ce soit mes relations, des projets personnels, des rêves, etc. Je suis aussi une personne assez (trop) empathique. Ces deux traits de caractère mis ensemble, ça donne un mix génial, #Not.

Depuis mon secondaire, je suis LA confidente de tous mes groupes d’amis. C’est ben correct, j’adore donner des conseils, écouter les gens se vider le cœur et avoir le sentiment que j’apporte vraiment quelque chose à leur cheminement, #AlexeLaPsy. Par contre, j’ai vécu quelques situations problématiques…

Crédit : Giphy

 

Je vous en parle de quelques-unes, et je vous donne mes trucs que j’ai développés au fil des années
1. Être prise au milieu d’une chicane entre deux amis

Être la confidente d’un cercle d’amis, c’est courir assez fréquemment le risque de se trouver dans l’eau chaude entre deux personnes qui sont en conflit. À trop vouloir écouter tout le monde, j’en viens parfois à faire plus de tort aux autres et à moi-même. C’est aussi être prise dans une situation très inconfortable, et à devoir « choisir un camp ». Dorénavant, quand deux amis commencent à me parler de leur version de l’histoire, je commence en affirmant clairement que je ne prendrai aucun side, ni donnerai de conseils,  mais que ça me fait plaisir d’écouter ce que la personne a à dire. Pour moi, ça me permet d’être disponible pour mes amis, sans risquer de me mettre moi-même dans un conflit.

Crédit : Giphy

2. Ne pas tout prendre sur mes épaules

Le bon état d’esprit de mes amis n’est pas mon fardeau. Il est fort possible que malgré tous mes conseils, toutes mes attentions, mes amis ne se sentent tout simplement pas bien. Moi, j’ai rempli mon rôle d’amie en étant là à 100 % et en faisant tout ce qui étant en mon pouvoir pour que mes proches aillent mieux. Il est important de se rappeler que nous avons nous-mêmes nos limites et nos problèmes. Se fendre en cinquante mille pour essayer d’aider tout le monde n’est pas non plus une solution viable et efficace. Maintenant, quand les problèmes de mes amis dépassent les énergies que je peux y mettre, je leur dis en toute honnêteté.

Crédit : Pinterest 

 

3. Je suis la personne la plus importante dans ma vie

Ça peut sembler hyper égoïste comme phrase, mais je vous jure que ça ne l’est pas. La seule personne qui va passer sa vie dans vos souliers, c’est vous. C’est important de s’arranger pour que ces souliers-là soient confortables et vous supportent bien, #MétaphoreDeVie. En d’autres termes, c’est difficile d’aider les gens si nous ne sommes pas nous-mêmes dans un bon état d’esprit. C’est correct de dire « écoute, je ne feel pas vraiment ces temps-ci. Je veux être là pour toi, mais je dois d’abord me concentrer à mieux aller avant de pouvoir t’aider de façon efficace. » Vos amis comprendront et vous en seront d’autant plus reconnaissants que de vous voir les écouter à moitié et sentir que leurs problèmes vous en apportent d’autres.

Bref, ce n’est pas facile de gérer le détachement au quotidien lorsque nous sommes des personnes over impliquées  émotionnellement. J’apprends encore à mettre mes limites avec les autres et avec moi-même, mais je crois que c’est un apprentissage nécessaire et qui va ultimement m’apporter beaucoup de positif dans ma gestion de mes relations!

Vivez-vous des problèmes d’implication émotionnelle dans vos relations avec vos proches?

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