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Baby-sitter : une pièce féministe, brillante et drôle
Crédit: Marie-Pier Tremblay

Récemment, je vous parlais du Festival du Jamais Lu, événement qui donne une vitrine aux dramaturges contemporains et émergents. Dans mon précédent article, je vous avais fait part de mes coups de cœur. Baby-sitter, écrit par Catherine Léger en faisait partie et j’ai eu la chance d’assister à sa lecture.

Au lancement de la programmation du festival, j’avais été attirée par ce texte à cause de son sujet : le féminisme et la misogynie. Le texte était interprété par quatre acteurs de grand talent, certains que j’ai découvert et d’autres que je connaissais déjà : David Boutin, Isabelle Brouillette, Steve Laplante et Virginie Ranger-Beauregard. Je l’avoue, j’avais des attentes et elles ont été largement dépassées.

Crédit : Giphy

L’histoire est celle d’un couple : Nadine et Cédric, du frère de Cédric (Jean-Michel) et de la baby-sitter Amy. Cédric, employé chez Hydro-Québec, est suspendu de ses fonctions suite à une blague vulgaire et misogyne envers une journaliste dite en direct  à la télévision. Il s’en suit un débat entre Cédric et sa blonde où l’argument le plus fort est « c’est juste une joke ». Jean-Michel, journaliste qui se dit ouvertement féministe, se mêle à la conversation.
 
Catherine Léger amène le spectateur dans une série de questionnements où les réponses appartiennent au public. Est-ce que c’est correct de faire des blagues de viol? Y a-t-il un féminisme défensif et un autre offensif? Qu’est-ce le rapport dominant-dominé entre les femmes et les hommes? Jusqu’à quel point un homme peut se mêler à la question féministe?
 
Le sujet est sérieux et nécessaire, mais j’ai ri très fort à plusieurs reprises. Vraiment, Catherine Léger manie la plume comme pas deux. Plus la lecture avançait, moins je savais quelle direction elle prenait. J’adore quand un texte me surprend et ne m'amène pas où je crois aller.
 
Il faut savoir que souvent, les textes lus pendant le festival sont joués dans la prochaine année dans les salles de diffusion. C’est pourquoi je ne veux pas trop vous révéler l’histoire et son intrigue. Cependant, je peux vous garantir que si jamais ce texte est joué, je serai la première à me procurer un billet. Gardez le nom Baby-sitter en tête et soyez à l’affut!
 
Pour lire des articles TPL portant sur les sujets abordés dans la pièce c’est ici et ici.

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