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Adopter un animal de compagnie, c’est pour toute «sa» vie!
Crédit: Montage Soleil Rls

 
Je suis allée chercher B, mon pitbull de deux ans et demi, lorsqu’elle était âgée de huit semaines. Elle et moi, nous nous sommes un peu choisies ; quand je suis arrivée à la maison où les chiots étaient, elle attendait seule devant la porte de la cour arrière et elle fut la première à m’accueillir. Coup de foudre.
 
Ça fait maintenant deux ans que je l’ai, et même si je l’aime d’amour, je dois avouer que ma vie a changé depuis qu’elle est là. En fait, j’ai décidé de l’adopter à un moment de ma vie où j’avais besoin de me sentir indispensable, de trouver une motivation pour me lever tous les matins. Et croyez-moi, un puppy nécessite de se lever tôt.

 
B à 8 semaines, toute petite !
Crédit : Soleil Rls

 

Je l’avoue, j’ai adopté mon chien un peu sur un coup de tête, sans évaluer le réel engagement que cela représentait. Je sais que ça peut sonner un peu enfantin et égoïste. Pourtant, je tente de tout faire pour lui faire plaisir et qu’elle ne manque de rien.
 
L’élément que j’ai le plus négligé avant de l’adopter est en fait le temps. Le temps que ça me prendrait pour l’éduquer, la nourrir, faire sa toilette, la promener (pour qu’elle puisse ainsi dépenser son trop plein d’énergie).
 
Je m’estime chanceuse puisque j’habite avec mes parents et ils sont d’excellents grands-parents canins. Ils s’occupent énormément de mon chien pour m’aider lorsque mes journées école-travail de douze heures ne me permettent pas de prendre soin de B.


B à son anniversaire avec son faux chapeau, parce que le vrai elle l'aurait mangé!
Crédit : Soleil Rls

 
Malgré tout, je ressens souvent une énorme culpabilité fasse à mon puppy. J’ai l’impression d’être une mama indigne. Le fait que je ne puisse pas passer autant de temps que je le voudrais avec elle me fait sentir comme si je la négligeais. Ce n’est pas par choix et malgré cela, après chacune de mes longues journées, lorsque j’arrive à la maison, B est toujours aussi contente de me retrouver.
 
Je vous partage ci-dessous ma petite liste de solutions pour passer plus de temps avec elle :
 
Me lever une heure plus tôt
Afin de pouvoir passer un peu de temps avec elle et de pouvoir la promener le matin. De cette façon, je ne serai pas aussi pressée et je passerai du temps de qualité avec mon chien avant de commencer ma journée.

Prioriser
Lorsque j’ai un peu de temps libre, je priorise mon chien. Ma vie sociale passe après elle. Faire de longues promenades, l’amener sur le Mont-Royal ou même, aller passer quelques heures au parc à chiens; tout pour la rendre heureuse.

Être attentive à sa santé
Je m’assure qu’elle ait une bonne digestion, qu’elle mange bien ses repas, qu’elle soit de bonne humeur et qu’elle ait bien obéi au courant de la journée, en appelant même quelques fois à la maison pour me renseigner auprès de mes parents. De cette façon, je préviens de futurs problèmes et peux prévoir des rendez-vous chez le vétérinaire si besoin.

Réaliser que je fais de mon mieux
La partie la plus importante selon moi, c’est d’accepter que je ne suis pas parfaite et que je n’ai pas une machine à arrêter le temps. Je fais de mon mieux avec les 24 heures que j’ai dans une journée et je tente de m’organiser de la meilleure façon possible. J’aime B et je lui démontre chaque jour. 
 


Crédit : Giphy

Au final, il est important de réaliser qu’accueillir un animal de compagnie n’est pas une mince affaire. Il vous faudra de l’argent, de l’énergie, mais surtout du temps à lui consacrer pour que tous les deux soyez comblés. Parce que l’amour d’un chien, c’est inconditionnel! 

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