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Voyager à temps plein : passer du rêve à la réalité
Crédit: Unsplash/Pixabay

Depuis que j'ai eu la piqûre du voyage en septembre dernier, et principalement lorsque j’ai quitté mon emploi en mars, j'ai pour objectif de voyager le plus possible, le plus longtemps possible, le plus loin possible!

Quand l'opportunité d'assister à la première conférence Nomad Talks dont le sujet était « comment voyager à temps plein? » s'est présentée à moi, j'ai sauté sur l'occasion. Safia et Emilie, les fondatrices du websize Nomad Junkies, ont toutes les deux quitté leur emploi respectif pour voyager à temps plein. Leurs articles sont à la fois inspirants et drôles, ils apportent un vent de fraîcheur dans ce monde de récit de voyages prémâchés. Leur parcours, tout comme celui de tous les nomades qu'elles présentent sur leur site, est inspirant et rassurant; Je m'y reconnais si bien et je ne suis pas la seule!
 
Bien que je ne sois probablement pas aussi aventurière que ces nomades et que j’aie besoin d’une date de retour quand je voyage (surtout depuis que je me suis inscrite à l’école pour septembre), la conférence présentée valait vraiment le détour puisque les intervenantes répondaient à la question que leur entourage leur posait constamment : « Comment fais-tu pour voyager à temps plein? »

Elles proposent ainsi quatre options pour voyager:

1) Travailler, économiser, voyager, répéter
C'est la plus connue, le classique quoi! Je l'ai essayée pendant quelques mois, mais, du haut de mes 200 heures de vacances accumulées et plusieurs heures supplémentaires payées, mon patron m'avait refusé six semaines de vacances pour faire le tour de l'Australie.
2) Travailler à l’étranger
C’est tout simple, vous prenez un Permis Vacances-Travail (Working Holiday Visa) et vous travaillez dans un autre pays. Beaucoup de pays permettent une obtention facile de ce type de visa pour les moins de 30 ans.
3) Étirer son argent
D’abord, en faisant du WOOFING (World-Wide Opportunities on Organic Farms) ou d’autres travaux qui s’y apparentent. Les hôtes fournissent le logement et souvent de la nourriture contre quelques heures de travail par jour. C’est mon plan de match pour mes prochains voyages!
Puis, en recherchant des moyens de transport, d’hébergement et des repas à faible coût. 
4) Devenir Digital Nomad
Trouvez un emploi qui vous permet de travailler de votre ordinateur, peu importe où vous êtes dans le monde.
 
Leurs conseils :
– Se débarrasser de toutes les dépenses avant de partir : paiements de voiture, appartement, factures de cellulaire, etc. D'ailleurs, je sous-loue mon appartement en juillet, des intéressés?

– Voyager lentement : ça coûte souvent moins cher de louer un appartement pour un mois que quelques jours et il est parfois très économique d’attendre quelques jours pour avoir un billet d’avion à moitié prix.
– Finalement, elles prônent la règle du 80-20 : 80 % du temps, elles suggèrent de respecter le budget établi pour se gâter 20 % du temps.
 
La conférence était à l’image de Nomad Junkies : inspirante et légère. J’assisterai à la prochaine édition avec plaisir. Pour plus de conseils et des anecdotes croustillantes, je vous invite à suivre Émilie, Safia et leurs collaboratrices sur Nomad Junkies!
P.-S. Elles ont même des anecdotes de dating en voyage!

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