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« Je serai toujours là pour toi », le plus triste mensonge de rupture
Crédit: Zorro4/Pixabay

Nous ne serons jamais amis, toi et moi.
 
Après six mois, j'ai décidé que je t'enlevais de mes réseaux sociaux. Décision très symbolique, maintenant, que d'enlever quelqu'un de son Facebook.
 
Pourquoi souffrir en voyant des bribes de ta vie sur Snapchat? Sur Facebook? Sur Instagram? Je me suis rendu compte, même après six mois, que ça me causait de l'anxiété quand je voyais ton nom apparaître sur Snapchat. Quand je voyais que tu avais un nouvel ami Facebook et que j'attendais avec impatience d'avoir accès à un ordi pour voir si c'était une fille ou un gars, que tu avais récemment ajouté(e).
 
Nous ne serons jamais amis.
 
Et je ne voulais pas être qu’un témoin passif de la continuité de ta vie, alors que j'y avais une présence tellement importante il y a moins d'un an.
 
J'y ai cru longtemps, à ton « je serai toujours là pour toi », « on restera amis ». J'y ai cru tellement longtemps et, à bien des égards, ça m’a grandement empêchée d'avancer. Nous ne nous sommes pas quittés en mauvais termes, juste en termes de tristesse. Une malheureuse histoire de deux personnes qui s'aimaient beaucoup, mais qui n'étaient pas compatibles l'une avec l'autre. Tu as préféré tout terminer avant que nous nous brisions trop nos cœurs respectifs en essayant de faire fonctionner quelque chose qui ne fonctionnait pas. J'ai respecté ta décision, mais j'ai eu tellement de peine. Je n'ai pas voulu couper les liens avec toi parce que tu m'avais dit « je serai toujours là pour toi. »
 
J'y croyais. Mais toi et moi, nous ne serons jamais amis.
 
Comment être là pour quelqu'un alors que cette personne te rappelle, chaque fois, des souvenirs trop douloureux? Te rappelle que ta relation a fini en échec alors que tout ce que tu voulais, c'était finir heureuse avec un copain heureux? C'était impossible.
 
Après un temps, j'ai eu fini de trouver des excuses à la situation, des raisons de te garder sur des réseaux sociaux vides de sens, de souffrir en constatant le fait que nos vies étaient, maintenant, diamétralement loin l'une de l'autre.
 
Dans le temps de nos parents, ils effaçaient le numéro de téléphone de leur carnet d'adresses (genre avec une vraie gomme à effacer, dans un vrai carnet d'adresses) et croisaient les doigts pour ne jamais croiser l'ex dans le bus ou sur la rue. Je crois sincèrement que c'était plus facile pour eux. Les liens étaient coupés et le cœur pouvait guérir.
 
Moi, j'ai gratté mon bobo pendant six mois. Six longs mois à me dire : « Mais non, nous nous sommes dits qu'on resterait amis, nous sommes capables, nous ne sommes pas en mauvais termes. »
 
Mais toi et moi, nous ne serons jamais amis, tout simplement parce que nous ne l'avons jamais été.

Tu es une bonne personne, et je te souhaite tout le bonheur du monde. Par contre, je ne veux pas en être témoin de loin via des statuts Facebook et des photos Instagram.

 

Trouvez-vous cela difficile, les ruptures à l’ère des réseaux sociaux?

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