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Féministe un jour, féministe toujours!
Crédit: Pascal/Flickr

J’ai toujours été catégorisée comme une « grande gueule ». J’ai beaucoup de culture générale et d’opinions et, n’en déplaise à bien des gens, je n’ai pas peur de les exprimer. J’ai toujours adoré les débats et je suis très bonne à ce sport. Comme beaucoup de monde, certaines de mes idées sont plus arrêtées, mais chose certaine, je prône le débat sain. Je n’insulte pas les gens sur leur personne et il faut que quelqu’un s’en prenne à moi personnellement pour que je me fâche.

Crédit : Giphy
 

La question féministe… Ah, ça, c’est quelque chose qui soulève les passions. Partout. Même parmi mes contacts Facebook. Ce n’est pas un secret ni pour mes proches ni mes amis. Ça ne fait pas très longtemps que je m’affiche ouvertement ainsi. Je mentirais si je disais que ç'a toujours été le cas. J’ai longtemps eu honte de ça. Ma petite sœur fait un baccalauréat en études féministes et des genres. C’est en grande partie grâce à elle que je me suis ouverte au mouvement féministe et que je n'ai plus peur d’afficher mes convictions. Ça, et le blogue Ton petit look (avant que j’y sois collaboratrice). À force d’être amenée à m’ouvrir à ces gestes, ces paroles, ces façons de penser que nous avons, j’ai réalisé combien le sexisme était omniprésent et qu’il fallait le dénoncer.

Avec le fait de dénoncer le sexisme vient un paquet de trucs vraiment pas le fun. Se faire traiter de « féminazi » : faut le faire, quand même, associer les féministes au mouvement nazi. Parce que, t’sais, même combat! #LolPasLol. Se faire dire que nous avons du sable dans le vagin ou que nous sommes des mal baisées, ou un autre classique : se faire dire que nous sommes dans notre semaine. #MenstruationsForever

Crédit : Giphy

Dénoncer le sexisme tous les jours, c’est difficile. C’est se frapper à un paquet d’hommes, mais aussi de femmes, qui refusent de voir et comprendre l’importance de ce combat-là. Pourtant, ce n’est pas pire que dénoncer l’homophobie ou le racisme, mais #LesGens reviennent à la charge. J’entends souvent que nous devrions nous taire parce qu’« il y a pire dans la vie ». Non, il n’y a pas pire que de constamment se faire rabaisser et dégrader à cause de son sexe… tous les jours.

Quand de mes amis ou connaissances décident de publier des blagues sexistes et dégradantes parce que « c’est juste une joke », je me dis que de me taire et laisser passer, ce n’est pas normal. Décider de fermer les yeux ou ne pas réagir à un catcall sur la rue, c’est la même chose. Faire comme si ça n’existe pas. #PenséeMagique. Oui, je peux choisir de ne plus être amie avec cette dite personne et arrêter de la suivre sur Facebook. Oui, je peux continuer mon chemin sans rien dire, mais pourquoi choisir la facilité plutôt que choisir d’éduquer #LesGens?

Martin Luther King n’a pas décidé de continuer son chemin et faire comme si rien ne se passait. Il a choisi de se battre pour la cause des noirs. Même chose pour tous ces gens du mouvement LGBT. La fuite n’a jamais rien arrangé. Moi, je choisis de dénoncer, parce que je crois que c’est de cette façon que nous finirons par gagner notre cause et notre droit d’égalité. 

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