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Where is the love?

Auteur: Julien Benca
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Where is the love?
Crédit: kristinali/Unsplash
Where is the love? Les Black Eyed Peas chantaient ces paroles il y a déjà plus de dix ans (mon Dieu, ça ne me rajeunit pas…), et la question se pose encore aujourd’hui.

Dans un monde sous haute tension, où la haine et la peur de l’autre mènent à des idéologies extrémistes, à de la violence et à l’émergence de groupuscules d’extrême droite, et ce, même ici au Québec, l’amour de son prochain peut paraître bien utopique.

Pourtant, s’il y a une façon efficace et à peu près à la portée de tous de combattre la violence et la haine, c’est bien selon moi l’amour et l’inclusion. Un certain prophète aurait dit un jour : « Aimez-vous les uns les autres ». Je ne suis ni croyant, ni en faveur d’aucune religion en particulier, mais ces paroles toutes simples me semblent pourtant bien sages et logiques. Si la haine entraîne la haine et que la violence entraîne la violence, il y a de bonnes chances pour que l’amour entraîne l’amour… Non?

Pourquoi n'essayerions-nous pas tous ensemble de propager l’amour au quotidien, tiens?

Bon, je ne vous dis pas de donner tout votre argent, votre lunch et vos chaussures à chaque personne dans le besoin que vous croisez (rassurez-vous, moi non plus, je n’en ai pas les moyens). Non, je parle plutôt de faire preuve d’ouverture d’esprit, de courtoisie, de chaleur humaine et d’entraide dans la mesure de vos capacités.

« Ok, mais là… Qu’est-ce que tu veux dire par là, Julien? »

Pour l’ouverture d’esprit, c’est assez simple : ne pas attribuer de mauvaises intentions ou de caractère violent aux gens que vous ne connaissez pas, en vous basant sur leur apparence ou leur religion. C’est connu, l’inconnu entraîne parfois de la peur qui, elle, peut entraîner de la méfiance et une haine non fondée. Il n’est pas facile de nous défaire de nos idées préconçues, de nos préjugés et de nos généralisations abusives (y compris pour l’auteur de ces lignes). Par contre, en allant de l’avant et en apprenant à connaître les gens, en ouvrant les bras à notre voisin plutôt qu’en lui fermant notre porte sans même le connaître, nous pouvons contribuer à propager de l’amour au quotidien. Quelqu’un qui se sent accueilli et aimé a généralement le goût de rendre la pareille.

Par courtoisie et chaleur humaine, je parle de gestes quotidiens tout simples : saluer votre voisin ou un passant dans la rue, aider une vieille dame avec ses sacs d’épicerie, aider une maman à descendre sa poussette dans les marches du métro, laisser votre place dans le bus à un homme en béquilles, donner des directions à quelqu’un qui cherche son chemin, tenir la porte au magasin pour laisser passer une famille avec les mains chargées… bref, des petits gestes tout simples, mais qui font du bien. Puis, surtout, ne pas manquer une occasion de complimenter une personne lorsqu’elle a fait un bon coup, ça ne prend que quelques secondes, mais ça peut avoir un impact tellement positif sur celle-ci!

Nous ne sommes pas tous des surhommes et il est normal que, parfois, ces petites choses pour aider notre prochain, nous n'ayons pas la force ou l’envie de les faire. Parce que nous sommes malades, parce que nous vivons des moments difficiles, parce que peu importe… C’est pourquoi je parle d’entraide dans la mesure de nos capacités.

Si nous essayons tous ensemble de propager l’amour au quotidien, ceux qui n'en ont pas la force et qui ont besoin d’aide se verront tendre la main et pourront, à leur tour, aider d’autres gens à se relever une fois debouts. C’est la société dans laquelle j’aspire à vivre : une société où l’amour prend tellement de place qu’il n'y en a plus pour la haine. Utopie? Peut-être que oui, peut-être que non…

Where is the love? À l’intérieur de nous, prêt à prendre forme. Il n’en tient qu’à nous de l’aider à s’exprimer.
 

 
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