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Ce qui me manque le plus du Québec
Crédit: Life-Of-Pix/Pixabay

Vivre en Chine, c’est sortir de sa zone de confort. La vie que j’ai ici est totalement différente de celle que j’avais au Québec. Bien que j’apprécie énormément mon expérience, il y a certaines choses dont je m’ennuie.

La poutine 
Je ne vais pas vous conter de menteries, je me fais des poutines maison, de temps en temps, avec mes p’tits sachets de poudre Saint-Hubert et des cubes de fromage cheddar. Il y a aussi un ou deux restos canadiens qui en font. Malheureusement, il n'y a rien qui accote une vraie de vraie poutine québécoise avec du fromage squish squish. Une bonne pout' Ashton un lendemain de veille… juste à y penser, j’ai des petites émotions!

La nature
Je viens d’une petite municipalité de Québec et ma maison (plutôt celle de mes parents) est pas mal dans le bois. T'sais, dans le genre où, des fois, nous avons des orignaux sur notre terrain. Ici, je vis entourée de buildings tous plus grands les uns que les autres. Bien qu’il y ait un petit parc en face de chez nous, on ne s’y sent pas du tout en pleine nature, même si c’est mieux que rien. À Shanghai, j’ai de la difficulté à totalement relaxer, car c'est une ville toujours en mouvement.

Acropole du Draveur – Parc National des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie
Crédit : Magali Lachance

Une connexion Internet rapide
Ça, là… c’est la source de mon plus grand stress en Chine, ha! Le wifi est fucking lent. Ça fait monter ma pression, ce n'est pas peu dire! En plus, il faut la plupart du temps toujours utiliser un VPN pour aller sur les sites Internet ou applications comme Facebook, Hotmail, Google, Instagram, YouTube, Snapchat et Netflix. Sans VPN, ils sont bloqués par le gouvernement chinois. Selon le moment dans la journée, il peut simplement ne pas fonctionner ou juste ralentir encore plus la connexion… #FirstWorldProblem

 

Un été plus frais
Mes saisons préférées sont l’automne et l’hiver. Alors, pour moi, un été où il fait 39 degrés et 50 en température ressentie, c’est une torture. D’autant plus que l’endroit où je sue le plus est mon visage, surtout mon pinch, pis ça gosse. Il y a toujours quelqu’un qui me demande : « Mag, are you ok? Your face is red and you’re sweaty! » #LolPasLol. Je pense que mon corps de Québécoise n'est juste pas capable de s’ajuster à ces températures de fou. Au moins, l’été, la pollution est vraiment moins intense que l’hiver, yay!
 

Crédit : Giphy
Toilettes publiques style occidental

Bon, à Shanghai, ce n’est pas siiii pire que ça. Nous sommes quand même choyés ici, côté toilettes, comparativement à d’autres villes chinoises que j’ai visitées. Ça reste que je ne suis pas la reine du squat et que, dans les établissements locaux, ce sont toujours des toilettes turques (aka un trou dans le sol). Une chance que j’ai toujours mon Whiz qui me permet de faire pipi debout comme un garçon. Pour les numéros deux, on pourra s'en rejaser une autre fois, ha! Aussi, il faut prendre l’habitude de traîner des papiers mouchoirs, car ça arrive assez trop souvent qu’il n’y en ait pas. Même chose pour le savon à main. C’est pas mal plus de gestion quand une envie nous prend! #ÊtreToujoursPrête

Et vous, qu’est-ce qui vous manque le plus quand vous êtes dans un autre pays?

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