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5 dates importantes dans l’accès à la contraception au Canada
Crédit: Pixabay

*Cet article est commandité 

J’adore quand j’ai une liberté totale pour parler d’un sujet qui m’intéresse vraiment dans un article commandité. Dans le cadre de la campagne #3AnsMonPlan, j’ai donc eu à revisiter des dates importantes pour l’accès à la contraception et je capote parce que je trouve qu’on vient vraiment de loin avec ça, et c’est tellement important.
 
Je ne sais pas si c’est parce que j’ai vécu deux grossesses non planifiées, dont une que j’ai dû terminer, mais je crois qu’il y a un gros manque d’éducation face à la contraception à notre époque. Il n'y a rien de glam dans le fait d’avoir une grossesse non planifiée. En plus du stress et des risques pour le fœtus, un enfant, c’est vraiment un gros commitment et c’est là pour toute la vie. Tandis qu’un avortement, c’est quand même douloureux et ce n'est pas comme une promenade au parc.
 
Bref, je savais que la route avait été longue pour l’accès à la contraception, qui reste encore aujourd’hui une responsabilité majoritairement féminine, alors je vous présente des dates importantes, juste pour que vous les sachiez! J’ai ajouté mes commentaires entre parenthèses.
 
1914 –      La fondatrice de Planned Parenthood et militante des droits de la femme Margaret Sanger invente l’expression « contrôle des naissances » (huhu, ça fait juste 102 ans).

1932 –      Dre Elizabeth Bagshaw, l’une des premières femmes médecins, ouvre la première clinique de contraception communautaire au Canada (et encore là, la première clinique n'avait pas tant de pouvoir à cause de l’Église).

1969 –      La contraception est décriminalisée au Canada (wow, ça ne fait même pas 50 ans, ça me fait vraiment capoter).

1994 –      L’Agence de la santé publique du Canada rédige les premières « Lignes directrices pour l’éducation en matière de santé sexuelle » (la majorité de nos lectrices sont nées avant ça, ARRRRGH).

1999      Santé Canada approuve la distribution sur ordonnance d’une pilule pour la contraception d’urgence, appelée « la pilule du lendemain » (c’est quoi, on s’est rendu compte qu’il fallait commencer le nouveau millénaire d’une meilleure façon?!).

Sachant qu’on n'a seulement une journée de la contraception depuis 2007 et qu’il manque encore beaucoup d’informations sur la santé sexuelle des femmes, c’est vraiment important de mettre de l’avant que la lutte pour une contraception efficace et équitable n'est pas encore gagnée et surtout pas mal juste une affaire de filles pour le moment.

Sachant qu’une femme oublie en moyenne 2,6 pilules contraceptives par cycle (Source : POTTER ET AL. MEASURING COMPLIANCE AMONG ORAL CONTRACEPTIVE USERS. FAMILY PLANNING PERSPECTIVES 1996; 28: 154-158), si jamais vous avez le goût de passer au stérilet à faible dose d’hormones, vous pouvez visiter le site de la Journée mondiale de la contraception ou en parler à votre médecin. Dans tous les cas, parler de contraception, c’est vraiment important.

*Ceci est un article commandité, mais tout ce qui est écrit reflète ce que je pense

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