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Le théâtre Denise Pelletier actualise ses classiques avec une programmation coup de cœur
Crédit: Gunther Gamper

Je ne sais pas pour vous, mais disons que lorsque je prends le temps d’aller au théâtre, j’aime mieux aller voir une pièce de théâtre contemporain qu’une pièce de théâtre classique que j’aurais pu voir jouer à mon secondaire. HA! 

J’essaie de consommer plus de théâtre, et surtout, nous essayons d’en parler le plus souvent possible sur Ton petit look. C’est tellement important de consommer de la culture et d’encourager le travail des acteurs de théâtre qui vont souvent mettre des semaines de travail dans une pièce qui sera présentée de quelques dates à quelques semaines. 

Je n’étais pas allée au théâtre Denise Pelletier depuis des lunes quand j’ai vu que leur programmation contenait deux classiques : Le Timide à la cour et 1984. Disons que je me suis dit YOLO, je vais aller voir le Timide à la cour même si c’est une pièce qui date de 1611. Avec sa distribution vraiment intéressante (Sophie Cadieux, Kim Despatis, Sébastien Dodge, Mathieu Gosselin, Renaud Lacelle-Bourdon et plusieurs autres), la pièce met en scène un théâtre classique qui décoiffe. 

Voici le synopsis : « Quitter son monde pour connaître ailleurs une vie meilleure, voilà ce à quoi aspire le berger Mireno. Il abandonne ses montagnes pour aller vers la ville, accompagné de son ami Tarso. Mais lors du périple, un certain Lorenzo, poursuivi par la milice pour une affaire de fraude, croise Mireno et lui prend ses habits de berger en échange des siens. Très vite, le naïf Mireno est appréhendé et emmené au palais du Duc pour y être jugé. Là, il rencontre les deux filles du Duc, la rêveuse Séraphina et sa sœur cadette, la déterminée Magdalena, dont il tombe amoureux. Mais le paysan Mireno est plus timide que fraudeur. Comment alors déclarer ses sentiments et conquérir Magdalena? »

Parce qu’on est en 2016, il est un peu impossible de présenter du théâtre classique qui est parfois raciste et misogyne sans l’actualiser un peu. D’ailleurs, la mise en scène de la pièce (par Alexandre Fecteau) est parsemée de trigger warnings amenés comme des apartés qui permettent d’actualiser le discours tout en respectant le texte original. La pièce est dynamique et surprenante, le jeu des acteurs (surtout celui de Sophie Cadieux) est irréprochable. 

La pièce est présentée jusqu’à la fin octobre. S’en suivra 1984, un texte qui permet de réfléchir aux technologies. J’irai voir la première avec grand plaisir. T’sais, comme j’ai étudié en comm, je ne peux vraiment pas manquer ça (et vous non plus d’ailleurs). 

Pour les billets, c’est ICI.

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