Aujourd’hui, je célèbre mes défauts

Ça fait un petit bout de temps que je travaille fort pour m’accepter m’aimer. Je suis loin de crier victoire, mais chaque pas parcouru trace derrière moi un chemin que d’autres pourront suivre. Certes, je reconnais que certaines parties de moi sont moins belles et c’est bien correct. Cependant, ce n’est pas parce qu’elles sont moins belles qu’elles ne méritent pas d’êtres célébrées! C’est ce que j’ai décidé de faire à l’instant. Je veux rendre un hommage à mes défauts, tout comme les fruits et légumes un peu moches qu’on décide maintenant de savourer!

Crédit : Giphy
 

J’ai une pilosité foncée et assez abondante. Dans le sens où si je fais mes jambes en partant de Laval, je dois les refaire en arrivant à Sainte-Agathe. Genre que je ne pourrais pas partir un mois en safari sans bagages, car ils me garderaient en me confondant avec un animal de la place. Ce n’est pas peu dire.

Mes bras sont un peu flasques; comme bien des gens, je souffre du gras-de-bye-bye. Vous savez, c’est le petit mouvement d’extra que fait la peau en-dessous du bras suite à un salut. Je trouve tellement que ce p’tit gras-là rend mes « salut » plus accueillants et mes « au revoir » plus sincères. C’est comme si ça donnait une coche de plus à l’émotion.

 

Mes petits seins m’ont longtemps complexée. J’enviais mes amies qui exhibaient leur craque sans soutien-gorge rembourré ni Kleenex. Maintenant, j’arrive petit à petit (sans mauvais jeu de mots) à les aimer. En gros (hihi), les soutiens-gorge pour ado sont moins chers et, ça, c’est quand j’en mets un :

 

J’ai des grosses cuisses qui me permettent d’accueillir confortablement mes deux filles sur moi. Mes gros mollets imposent le respect quand je travaille avec les tout-petits, car c’est ce qui est à la hauteur de leurs yeux, et mes cicatrices deviennent héroïnes des nombreuses aventures que je leur raconte.

Tout comme les pommes un peu poquées, mes défauts comme mes qualités sont bons en croustade!