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Vivre le 24 h de Tremblant pour la première fois
Crédit: 24 h de Tremblant

Depuis que je suis maman, j’ai vraiment un sweetspot pour des affaires qui me font pleurer dès que j’en entends parler. C’est le cas avec les enfants malades. Ça me faisait déjà de la peine quand je n’étais pas mère, mais maintenant, c’est juste incontrôlable. 

Quand je me suis fait inviter à couvrir le 24 h de Tremblant par Telus, je ne savais pas trop comment j’allais dealer avec tout ça. Je veux dire, je sais que c’est la fête pis toute, mais je ne pensais pas pleurer en lisant l’histoire derrière la fondation Charles Bruneau. C’est de lui la fameuse phrase « quand je serai grand, je serai guéri ». Le petit Charles était atteint d’une leucémie et il est décédé à 12 ans en mars 1988 après plusieurs années de combat acharné contre la maladie. C’est le fils de Pierre Bruneau et si vous n'avez pas vu l'entrevue à TLMEP, gooo. 

L’événement du 24 h de Tremblant sert à amasser des fonds pour le centre de cancérologie de Charles-Bruneau qui s’occupe de trouver des moyens pour que les enfants atteints de cancer puissent guérir en faisant entre autres de la recherche. 

Nous sommes arrivés à Tremblant peu après le premier départ. Disons qu’il y a de l’énergie sur place et que tout est mis en œuvre pour que les participants soient motivés de continuer encore et encore. Il y a plusieurs épreuves, de la course aux descentes de pistes. 

Il y a de l’animation tout au long de la journée et de la soirée pour permettre aux accompagnateurs d’avoir aussi du plaisir. 

C’est quand nous avons fait un tour de gondole pour montrer à Arthur combien c’est le fun d’être à Tremblant aussi tard que nous avons pu parler à deux petites participantes de 15 ans qui sont venues faire le défi avec leur club de course. Elles nous ont avoué qu’elles faisaient, à relais, des 5 km et qu’elles ne pensaient pas dormir de la nuit. Disons que je trouvais ça vraiment cool de voir des ~ jeunes ~ s’impliquer autant. 

C’est le lendemain matin, quand il ne restait plus qu’une heure de course et de ski sur 24 h que j’avais vraiment trop de feelings. Parmi les participants, un jeune homme venait d’apprendre qu’il avait une rechute de cancer. Il a donc fait le défi pour amasser des sous. Je pleurais. 

Je trouve ça incroyable de voir comment des compagnies essaient de faire leur marque pour donner un souffle à la recherche pour le cancer chez les jeunes. Pour Telus, commanditaire depuis 12 ans, c’est 95 000 $ qu’ils ont remis. Et l’entreprise Brookfield, 550 000$. Pour un total de plus de 3 millions de dollars. 

Je suis juste un peu déçue de ne pas avoir attrapé la gondole de Telus qu’on peut voir dans cette capsule parce que j’aurais aimé, moi aussi, faire une selfie dedans. Mais bon. 

L’an prochain, je veux trop le faire en ski, on se fait-tu une équipe?

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