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Les articles les plus lus de 2016 sur Ton Petit Look
Crédit: Ollyy/Shutterstock

Mon doux, déjà, l'année s'achève (ou nous achève, je ne sais pas)! Disons que cette année post-publication du premier livre de Ton Petit Look nous a mis de la broue dans le toupet'. C'est sûr qu'avec une jumelle qui tombe enceinte (bibi) lors du lancement, ça te chamboule un horaire, mais bon! 

Merci, vous avez encore été un paquet de monde à nous suivre. Je crois que nous allons encore plus être capables de parler d'enjeux féministes en développant le côté intersectionnel de Ton Petit Look dans les prochains mois. Tout en continuant de vous parler de mode et de maquillage, parce qu'on aime trop ça! 

Nos stats de l'année 2016? 3 662 391 sessions, 1 488 632 utilisateurs et 7 009 033 pages vues. OUF. 

Voici nos articles les plus lus de l'année! 

10. Pourquoi vous pouvez porter des leggings comme pantalons en 2016 de Josiane Stratis avec 16 831 pages vues.

 « Fait que je suis un peu tannée de ce double standard. Du fait qu’on sexualise la courbe d’une couture d’un vêtement parce que tout le monde sait qu’il y a une vulve dessous. Je suis tannée qu’on limite les femmes à porter des vêtements avec des poches aux fesses si c'est ajusté, parce que sinon c’est TROP sexuel de voir la forme d’une foufoune. Je suis tannée qu’une femme puisse porter une jupe ajustée, mais que si vous êtes capable de deviner la forme d’une paire de fesses dans des leggings, c’est pas propre. »

9. Je partage ma meilleure amie avec… son fils! ou l'arrivée de bébé dans notre amitié de Marie-Eve Boisvert avec 16 914 pages vues.

« En fait, j’étais terrifiée à l’idée de perdre ma place dans sa vie, de ne plus me reconnaître dans nos discussions, nos rires, nos soirées vino tinto. On m’avait souvent dit : « Tu vas voir, quand les bébés vont arriver, les amitiés changent… même que certaines disparaissent. Surtout si, toi, tu n’as pas encore d’enfant ». Ces paroles me hantaient. J’essayais de les ranger bien au fond de moi pour redevenir l’amie présente et encourageante que je voulais être, mais elles étaient toujours sur mon épaule comme un petit diable fatiguant. » 

8. « J’ai choisi le bonheur »… Ta yeule! de Josiane Stratis avec 17 362 pages vues.

« En tant que human person, mais aussi une personne proche des sciences, je me vois mal invalider le fait qu’il y ait un débalancement chimique dans le cerveau d’une personne dépressive. PIRE ENCORE, je me vois surtout mal dire à une personne qu’il y a une échelle de gravité dans les causes d’une dépression, que c’est pas mal plus légit qu’une dépression causée par un milieu de travail toxique ~ parce que c’est connu que tout le monde a le luxe de laisser sa job du jour au lendemain. »

7. Trop grosse pour se faire avorter? Oui, ça se peut de Annie Nonyme avec 20 841 pages vues.

« Je m’appliquais donc à stresser au sujet de l'intervention, quand l’infirmière change de face et me demande, d’un coup, combien je pèse. Je lui réponds. Elle commence à m’expliquer, l’air embarrassé, que la docteure qui est de garde ce jour-là n’accepte pas de faire la procédure sur les filles en surpoids, à cause d’un risque plus élevé de complications. Un truc d’opiacé qui se store dans les graisses et augmente le risque de dépression respiratoire. Je lui demande si c’est dangereux, elle me dit pas vraiment, m’explique que les autres docteurs le font pareil et qu’il n’y a jamais eu de problème, mais que la doc' qui travaillait ce jour-là avait déjà refusé une fille pour la même raison. » 

6. Juste une fille médium de Josiane Stratis avec 22 456 pages vues.

« Je ne suis pas arrivée un jour dans le domaine de l’acceptation de soi en me disant fuck le monde, fuck le reste. J’ai appris à travers les années à réfléchir à des enjeux, à prendre conscience du poids des mots, des miens et de ceux des autres. J’ai réfléchi à ce que ça me faisait à moi d’être dans mon corps et de vivre dans un monde qui demande à ce qu’on porte du small et du x-small alors que je porte un médium large. »

5. Les collabos dessinent leur vulve pour illustrer la belle diversité corporelle! de Maude Bergeron avec 24 139 pages vues.

« Personne ne doit fitter dans un moule prédéfini, peu importe qu’il s’agisse de silhouette, de pilosité, de poids, de vêtements, de taille, etc. On nous dicte souvent la supposée marche à suivre pour avoir une belle vulve et un joli corps standard, selon des critères basés sur des modes et des jugements ridicules. Sauf qu'il n’y a tout simplement PAS de standards et, l’important, c’est comprendre puis accepter que tout le monde est différent ET maître de son corps (donc des choix l’entourant). D’ailleurs, chacun est libre de décider si il, elle s’épile ou non, et personne ne devrait connaître de jugement pour ça, en aucun cas. »

4. Non, je n'ai pas choisi d'avoir un trouble alimentaire de Elisabeth Gagnon avec 25 367 pages vues.

« Plus jeune, à la blague, je crois même sensiblement avoir déjà tenu un discours similaire : "Si seulement j’avais la capacité de ne rien manger! Hahaha". Eh bien, aujourd’hui, je me dis : "Si seulement j’avais la force de vaincre cette maladie". Jamais je n’aurais pu imaginer que j’allais être aux prises avec ce trouble : tout était clair dans ma tête. Je mangeais, je ne vomissais pas et je n’avais pas de problème. Quelle belle naïveté avais-je! J’ai passé mon adolescence et le début de l’âge adulte en toute quiétude, sans réel tracas à propos de mon poids. Je me croyais définitivement à l’abri de tout ce qui se rapprochait des troubles alimentaires. »

3. 4 restaurants à 5 $ qui raviront votre estomac et votre portefeuille de Magalie Biron avec 25 882 pages vues.
 
« Lorsque le concept des restaurants servant un repas à 5 $ a fait son apparition, je ne contenais plus ma joie. De fil en aiguille, ces restaurants se sont multipliés sur l’île de Montréal et je me suis fait un devoir de tous les essayer. C’est plus fort que moi, chaque fois que je m’attable dans un de ces établissements, je me sens comme une critique culinaire qui compare originalité, ambiance et qualité-prix. »

2. Les collabos dévoilent une photo de leur sein pour briser les tabous entourant le corps féminin! de Maude Bergeron  avec 27 639 pages vues.

« Le corps féminin est très sexualisé, mais constitue aussi un sujet tabou dans son ensemble, que ce soit au niveau de sa pilosité, de sa grosseur, de son système reproducteur, du sang qui coule de son vagin et de ses pertes quotidiennes, de ses vergetures ou encore de ses seins. Plusieurs tentent de valoriser un modèle unique qui correspond à leur idée personnelle de la beauté alors que cette beauté réside plutôt dans les différences et dans l’acceptation de cette diversité. Tout le monde a le droit d’avoir sa propre vision de la beauté, mais personne ne devrait se donner le droit de définir ce concept d’une manière universelle en imposant des critères précis pour atteindre cette fameuse perfection esthétique qui n’existe tout simplement pas. »

1. Katherine Levac, you rock! de Steph Von Rob avec 99 591 pages vues.

« Alors que l’animatrice demande à l’humoriste de commenter sa perte de poids (dans le but premier de satisfaire l’appétit insatiable de son public), cette dernière lui répond d’un aplomb qui m’a fait jubiler dans mon salon. Elle admet qu’elle est très généreuse envers son public concernant sa vie privée. Cependant, pour elle, sa perte de poids est comparable à une grossesse ou à la perte de cheveux causée par un cancer; ces derniers sont tous apparents, mais demeurent intimes. Mme Levac, toujours très drôle, m’a vraiment éblouie en répondant très sérieusement à une question à laquelle elle n’avait pas à répondre. Drôle, intelligente et inspirante, Katherine Levac a donné une claque en pleine face à la superficialité et a fermé la porte de son intimité. »
 

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