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Trucs pour gérer le retour des fêtes avec un trouble alimentaire
Crédit: eldar nurkovic/Shutterstock

J’ai une confession à vous faire : la période des fêtes est une période difficile et stressante pour moi, depuis un bon cinq ans.

On ne se le cachera pas, la période des fêtes est ardue pour les gens qui souffrent d’un trouble alimentaire. Tous les repas, les excès d’alcool, de bonne nourriture et d’émotions sont compliqués à gérer pour ceux qui vivent avec une peur de la perte de contrôle alimentaire et émotif.
Mon trouble alimentaire, bien que les comportements dangereux pour ma santé soient sous contrôle, risque de me suivre toute ma vie, dans un recoin de ma tête. J’ai passé les fêtes à tasser ce coin de ma tête encore plus loin. Ce ne fut pas une tâche aisée, mais avec les années, j’ai développé quelques trucs pour m’éviter une obsession post-Noël. Trucs que je compte appliquer à la lettre encore cette année, car je ne suis pas à l’abri des pensées irrationnelles de mon trouble alimentaire.

Ce qui m’emmène d’ailleurs à mon premier conseil :

Savoir reconnaître les pensées irrationnelles
Un des premiers apprentissages que j’ai faits à travers mon cheminement vers la guérison, c’est faire la différence entre une pensée irrationnelle et une pensée rationnelle. Une pensée irrationnelle irait comme suit : « OMG, j’ai trop mangé durant les fêtes, j’ai dû prendre vingt livres, je dois restreindre mon alimentation pour le prochain mois. »

NON.

La pensée rationnelle : « Ouin, j’ai mangé un peu plus pendant les fêtes qu’à la normale, mais je sais que mon corps va s’équilibrer par lui-même. »

Parce que, malgré tout ce que les cures détox et autres peuvent dire, votre corps n’a PAS besoin de se détoxifier post-Noël. Lorsque le corps est à un poids santé, quelques « excès » ici et là ne viennent pas perturber cet équilibre, c’est-à-dire qu’à moins d’être toujours en excès par rapport à ce que votre corps a besoin, vous n’accumulerez pas outre mesure les graisses des quelques bouchées en trop des deux dernières semaines.

Mon deuxième conseil :

Faire attention à ce que je consomme et augmenter sainement ma pratique sportive
Je vous vois venir. Non, ce n’est pas le pire conseil, du moins, pas pour moi. Je m’explique : après les fêtes, je capote, c’est inévitable. Pour contrebalancer, j’essaie de faire un peu plus attention en janvier en mangeant des trucs faits maison et en évitant les repas au restaurant (mon portefeuille post-fêtes aime ça aussi, anyway). De cette façon, je gère davantage mon anxiété par rapport à ce que j’ai mangé pendant les fêtes, sans nuire à mon état de santé. Augmenter ma pratique sportive pour moi équivaut à aller m’entraîner environ deux à trois fois par semaine (alors qu’en général, j’y vais à peine une fois par semaine). Donc je ne parle pas ici d’y aller chaque jour. De toute façon, mon corps ne serait pas capable de suivre et ce ne serait pas sain.

Mon dernier conseil :

Lâcher prise
Ouf! Pas facile, celui-là, I know. C’est pourtant le plus important, selon moi. Avoir un trouble alimentaire, c’est souvent avoir une image déformée de la réalité de notre corps… Après Noël, j’essaie le PLUS possible de ne pas scruter mon corps, parce que je sais qu’il a une période d’équilibrage à passer de toute manière. C’est difficile à faire, mais le lâcher-prise est un non-négociable pour moi après Noël!
 
Avez-vous d’autres conseils pour mieux vivre le retour à la normale après les fêtes en vivant avec un trouble alimentaire? 

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