Aller au contenu
7 œuvres qui prouvent que la représentation positive est bien là!
Crédit: Orange Is The New Black/Facebook

Après mon article de l'autre fois, je trouvais qu'on devrait avoir un pendant optimiste à toute cette dénonciation, parce que de la lumière, il y en a! Je vous propose ici des œuvres dignes de mention qui ont à cœur la diversité corporelle, ou du moins, qui passent le test de l’inclusivité et de la multiplicité des personnages.

Ces derniers n’y sont ni favorisés, ni désavantagés, ni définis par leurs caractéristiques distinctives, qu’elles divergent ou non du modèle par défaut dont j’ai parlé dans ma première intervention sur le sujet.

Voici donc un aperçu de diverses œuvres que j’ai chaudement appréciées ou qui sont sur ma propre liste de culture à consommer!

Catégorie animation : Les séries Adventure Time (2010) et Steven Universe (2013)
 

Crédit : The Mary Sue/Pinterest
Adventure Time est une série (a priori pour enfants, mais ne vous y trompez pas) dont je suis folle. Dans un cadre post-apocalyptique et science-fantasy, l’histoire suit Finn, le dernier humain, et son « frère » le chien parlant élastique Jake. Étalée sur déjà 7 saisons (sur 9), l’histoire est finement écrite, ses personnages nuancés et les thèmes complexes. Ses auteurs n’hésitent pas à aller le plus loin qu’ils peuvent sous le couvert de l’absurde, et ils atteignent des sommets d’inclusion.
Steven Universe est le bébé d’une scénariste et artiste de storyboard d’Adventure Time, Rebecca Sugar. C’est l’histoire d’un préado nommé Steven, qui vit avec trois humanoïdes extraterrestres, personnifications de pierres précieuses magiques. Ils défendent la Terre et ses habitants des monstres qui la menacent fréquemment. Les personnages sont de remarquables exemples de diversité corporelle anodine – dans le sens qu’elle ne sert pas l’intrigue, elle adonne, c’est tout.
 
Catégorie comédie musicale : le film Hairspray (2007)
 

Crédit : Hairspray/Facebook
 
D’abord un film en 1988, puis une comédie musicale sur Broadway en 2002 qui sera adaptée cinématographiquement en 2007, Hairspray se situe dans les années 60, à l’ère du mouvement des droits civiques aux États-Unis à Baltimore. Tracy Turnblad est une jeune fille blanche et ronde qui rêve de danser à l’émission The Corny Collins Show, où les danseurs sont ségrégés. Tracy réussira éventuellement à être admise, non sans discrimination sur la base de son poids, et deviendra une alliée du mouvement pour les droits des Noirs, ce qui lui vaudra des ennuis. 

Catégorie bande dessinée : Nimona (2012) et Faith (2002)
 

Mélange de fantasy et de science-fiction, Nimona suit les aventures d’une jeune métamorphe du même nom dont la forme physique préférée est celle d’une jeune fille en surpoids! Nimona est le bras droit du supervilain Lord Ballister Blackheart, un ancien chevalier devenu savant fou. Leur but est de causer le chaos partout, mais ils doivent se défendre de la persécution de Sir Ambrosius Goldenloin de l’Institution of Law Enforcement and Heroics, qui se présentent comme « les gentils ». Mais est-ce vraiment le cas?

Faith est fort possiblement notre première superhéroïne en surpoids représentée sous une lumière favorable. Née de DC Comics, Faith a fait partie de la Justice League dans un univers parallèle et possède des pouvoirs psychiques. Voici un article sur l’importance de Faith dans la représentation body positive.

Catégorie comédie-drame : les séries My Mad Fat Diary (2013) et Orange is the New Black (2013)

Crédit ; My Mad Fat Diary/Facebook
My Mad Fat Diary raconte l’histoire d’une ado grosse et awkward de 16 ans au milieu des années 90, Rae Earl, qui revient d’un séjour de quatre mois en hôpital psychiatrique suite à une tentative de suicide causée par sa mauvaise image d’elle-même. La série dépeint tantôt avec humour, tantôt avec une déchirante sensibilité les tourments associés à cette période peu reposante de la vie, doublée ici des défis associés au surpoids, respectueusement illustrés. Une critique nuancée ici (en anglais).
Crédit : Orange is the new black/Facebook
Orange is the New Black a déjà sa publicité pour son inclusion exceptionnelle, sa distribution majoritairement féminine et ses personnages de différents milieux et de différentes identités croisées. La série rejoint autant de fervents militants pro-diversité que des gens qui ne sont pas du tout dans le milieu.

Avez-vous déjà consommé l’une de ces œuvres culturelles? Qu’en avez-vous pensé? 

Plus de contenu