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Avant d’être lesbienne, je suis humaine
Crédit: Lez Spread The Word/Facebook

Je savais depuis cet été que le magazine bilingue LSTW (Lez Spread The Word) allait sortir et je l’attendais impatiemment. Dans l’attente, j’avais eu le temps de m’imaginer les sujets qui seraient abordés et j’espérais naïvement repérer mon alter ego : l’héroïne lesbienne qui a 21 ans, 8 mois et une semaine et qui a exactement le même vécu que moi. Bien sûr, je ne l’ai pas trouvée! Comme je ne l’ai pas trouvée en écoutant Féminin/Féminin en rafale en attendant que Laurie-Line entre en scène. À défaut de me trouver, j’ai rencontré dans le magazine LSTW des modèles positifs ayant vécu des expériences diversifiées et enrichissantes : j’ai trouvé une parcelle de moi dans chaque femme.
 
Ce magazine, c’est un peu le patchwork de la culture lesbienne pancanadienne : on y parle d’à peu près tout. C’est donc sous la plume de différentes rédactrices que prennent forme les thèmes de l’homophobie, de la sexualité, du style, du design, de l’entrepreneuriat, et j’en passe. Bien sûr, ce magazine est un must-have pour toutes les lesbiennes, mais pas seulement. Tourner les pages de ce magazine, c’est un peu entrer dans l’univers des lesbiennes. Un univers qui, somme toute, se tient bien loin des clichés auxquels sont confrontées les lesbiennes quotidiennement.

Crédit : Lez Spread The Word/Facebook

 
En entrant dans cet univers, j’ai arrêté de me chercher. J’ai compris que je pouvais être lesbienne même si je n’ai pas « l’air d’une lesbienne ». De quoi ça a l’air une lesbienne, au juste? Quand j’ai lu le magazine LSTW, je n’ai pas vu une lesbienne. J’ai vu des lesbiennes! J’ai vu des êtres humains que vous n’auriez pas pu différencier des autres dans la rue.
 
La prochaine fois que quelqu’un me dira que je n’ai pas « l’air d’une lesbienne », je lui lance mon magazine LSTW dans la tête. Soyez-en avertis!

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