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La perfectionniste, l’éternelle insatisfaite
Crédit: Nomad_Soul/Shutterstock

Salut, c’est moi, l’éternelle insatisfaite!

Je ne veux pas dire que je ne crois pas en moi, ou que je crois n'être capable de rien, c’est seulement que je pense que je peux toujours faire mieux.

Et c’est parfois très lourd.

Il ne m’est jamais arrivé de remettre un devoir et d’en être pleinement satisfaite. Je sais reconnaître quand j’ai fait du bon travail, mais c’est rarement assez. Je dois continuellement me rappeler à l’ordre et me dire que la perfection n’existe pas, car sinon je pourrais passer des heures sur une tâche qui n'en prendrait réellement qu’une seule.

Être une éternelle insatisfaite, c’est atteindre les sommets du perfectionnisme. Une éternelle insatisfaite recommence la première phrase de son essai plus d’une quinzaine de fois. « Quoi? Elle doit être bonne! » Elle relit aussi son travail avec comme seul but d’y trouver des failles. Et c’est ce qui est triste. Ne pas savoir quand une tâche est assez peaufinée. Quand il est l’heure d'arrêter. Ne pas être capable d’admettre que ce qu’on fait est bien. À la longue, c’est loin d’être bon pour le moral. 

D’un autre côté, j’aime être perfectionniste à un haut niveau. Ça me permet de dépasser mes limites et d’achever mes objectifs (la plupart, du moins!).

Mais parfois, j’aimerais aussi être capable de me dire que ce que je fais est bien. Que, lorsque je suis débordée avec l’école et le travail, je n’ai pas besoin de retoucher un texte de 500 mots pendant cinq heures. Qu’il sera rendu comme ça au prof, et que ce n’est pas la fin du monde. Que d’avoir un 75 % dans un examen ne me permettra pas moins de rentrer au cégep l’an prochain!

Il y a de bons côtés à être une éternelle insatisfaite, mais je dois apprendre à me dompter et à avoir un peu moins d’attentes envers moi-même. Je ne suis pas parfaite. Personne ne l’est.

Avez-vous le même problème? Comment le gérez-vous?

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