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On peut(-tu) arrêter les blagues plates sur les femmes?
Crédit: Everett Collection/Shutterstock

Alors me voilà sur Facebook, visionnant mon actualité.
Et je tombe sur un vidéo présentant une « zone de gars » ayant été installée dans un centre commercial. Le but était de soulager ces messieurs de l’épreuve immense qu’est de magasiner avec leur femme.
Si ça ne vous tente pas d’aller magasiner des souliers, ben n'y allez pas. Personne ne vous force, pauvre individu en détresse qui accompagnez votre copine ou votre femme.

Je sais très bien que ça se voulait être une blague. De l’absurde. Voire une parodie. Mais j’suis franchement écœurée de devoir endurer toutes ces blagues plates par rapport aux femmes, surtout celles sur la grande misère d’avoir une femme qui partage sa vie.

Je me suis mise à réfléchir et j’ai réalisé que les stéréotypes sur les femmes, ils sont partout, et ils sont encore présents. Même si un travail sociétaire de sensibilisation est en cours afin de lever le voile sur ces stéréotypes, la mentalité, elle, est loin d’avoir changé.
Ces stéréotypes, ils sont nombreux. Les femmes, c’est trop compliqué. Les femmes, c’est trop émotif. Les femmes, c’est toutes des *** de folles. Les femmes dépensent trop, les femmes sont dépendantes, les femmes sont possessives. Les femmes dans leurs SPM sont pas parlables, les femmes pètent des coches pour rien, les femmes, c’est toutes des bitchs entre elles. Et j’en passe.

Moi, câline, j’suis ben jeune, pis j’entends ces remarques-là, encore. Elles sont loin d’être dépassées.
Fac' je regarde tout ça, là, j’examine. Partout autour de moi et même dans ma vie, j’entends à la tonne ces commentaires-là, je vois des centaines de cas de filles qui se sont fait niaiser par des gars (mais n'oublions pas que ça existe aussi dans le sens inverse) qui ont utilisé leurs faiblesses… Sans parler de la culture du viol…

Pis là, moi, j’arrive, j’entre dans le monde pas tant fabuleux du célibat, pis crime, j’suis comme gênée d’être une femme. Je n'ai pas à prouver aux gars que j’pas une folle « comme les autres ».

Quand on met tout dans un tas, on se rend compte qu’en tant que femmes, on se fait blaster bien plus souvent qu’on le pense ou qu’on le réalise.

Salut, j’m’appelle Daphnée, je suis une jeune femme, pis OUI, j’en suis FIÈRE.

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